Victimes des pesticides



30 septembre 2012

Pour faire suite à l’étude de l’INSERM sur la prolifération des cancers de la prostate dans le département de l’Hérault, département qui est exempt d’industrie mais pas de viticulture avec toutes ses recettes chimiques pour désherber ou dynamiser la vigne. Je vous communique une étude qui avait été faite dans ce sens aux Antilles françaises, région qui a un des taux les plus élevés au monde.

Récemment le professeur Belpomme a mis en évidence, par une analyse épidémiologique, un lien de causalité entre l'exposition aux pesticides et le cancer de la prostate.

Cette étude montre que le cancer de la prostate tel qu’observé aux Antilles françaises est déclenché par une contamination de l’environnement par les pesticides organochlorés. Il a été suggéré auparavant que les facteurs de prédispositions génétiques étaient prédominants dans l’incidence des cancers de la prostate (avec 152 nouveaux cas pour 100 000 personnes, un des taux les plus élevés au monde). Cependant, une analyse comparative avec les autres états des Caraïbes a exclu cette hypothèse. La contamination importante des sols et des ressources en eau des Antilles due à l’utilisation de pesticides dans les plantations de bananes a donc été suspectée et validée par cette étude. Il est à noter que des taux extrêmement élevés de pesticides organochlorés avaient déjà été détectés dans le sang des populations en 1972 (DDT, DDE, alpha, beta et gammaHCH, aldrine and dieldrine). Ainsi il est suggéré que l’exposition prolongée aux pesticides organochlorés jouerait un rôle dans l’étiologie des cancers de la prostate.

Sources : http://www.victimes-pesticides.fr

La fatigue ne peut plus être négligée



28 septembre 2012

Une semaine presque sans message ; ce n’est pas l’envie d’écrire ou les sujets qui manquaient, c’est l’inspiration qui était absente. La fatigue est croissante en ce moment et l’écran reste désespérément blanc. Pour le travail, c’est le même problème, je me rédige tous les matins une liste de tâches à accomplir dans la journée, je me lance et en fin de journée, presque rien n’est fait. Je traîne sur tout et ai un mal fou à me concentrer.
La fatigue altère considérablement la qualité de vie aussi bien au travail que dans la vie privée. Je souffre de réelles difficultés pour effectuer des activités quotidiennes, des choses qui auparavant étaient naturelles. A ces difficultés, s'ajoutent des embarras d'élocution ou une certaine fatigue intellectuelle, je me surprends souvent à chercher un mot ou à oublier ce que je voulais exprimer, ce que je devais faire alors que l’action est en cours. Entrer dans une pièce d’un air décidé et ne plus savoir ce que l’on est venu y faire est arrivé à tout le monde, quand cela se répète régulièrement, ça peut altérer le rapport avec l'entourage. Parce que ces conséquences ne sont pas minimes, la fatigue ne peut plus être négligée.
Je vais mettre en place le plan anti-fatigue avec une petite dose à base de plante le soir pour apaiser, Escholtzia en arkogélules, des nuits d’une longueur raisonnable, des repas le plus équilibrés possible, plus de poisson, moins de viande, une sieste en début d’après midi. Un peu de sport.
Holà, mon gars, il ne faut pas s’emballer, on ne va pas se faire mal quand même… J’ai bien récupéré en mobilité par rapport à la jambe gauche qui est de moins en moins enflée, mais de là à faire du sport, rien n’est sûr. Donc un peu de marche…
Voila, ça c’est du programme d’enfer pour requinquer la bête, c’est plein de bonnes résolutions que je ne pourrais sûrement pas appliquer complètement mais on va se motiver.
Bon, maintenant après les résolutions, la mise en application. Ce soir filet de colin sauce au curcuma avec des petites crevettes, et un peu de riz et de carottes.

L’Hérault, champion de France du cancer de la prostate.



27 septembre 2012

Chaque région ou département ont leur spécialité, celle du département de l’Hérault va peut être devenir le cancer de la prostate. L’INSERM a lancé une grande enquête pour essayer de trouver des explications à ce phénomène.
Le nombre de cancer de la prostate sur le département est croissant avec un pourcentage plus important que dans d’autres départements.
Nourriture, environnement, mode de vie et habitudes, tout va être épluché dans tous les sens sur un panel de malades de tous âges et de non malades de différents profils.

L’impact négatif de la maladie



24 septembre 2012

Deux jours en cale sèche et c’est reparti pour un tour jusqu’au prochain coup de mou, ces fameuses baisses d’énergie qui se font ressentir de façon plus pressente ces derniers temps. Le traitement prend sa place.

La présence au travail n’est plus à mi-temps. La dernière version mise à disposition des contacts professionnels est plutôt le quand je peux. Ils ne comprenaient pas ce manque de réactivité depuis début septembre, ils vont sûrement juger à leurs propres valeurs ce « relâchement ».

Le résultat ne s’est pas fait attendre, je viens de perdre un marché qui était acquis pour plusieurs mois de travail à trois collaborateurs, simple résultat des conséquences du manque de pression sur mon équipe et du manque de réponses appropriées pour le client. Les conséquences risquent même d’être plus graves, un client qui prend ce genre de décision peut communiquer de façon très négative simplement en exprimant sa déception.

Je n’ai jamais perdu de marché dans ces conditions et j’ai beaucoup de mal à assumer ce genre d’échec. Ce marché aurait dû me permettre de finir l’année sans fanfaronner mais au moins avec un certain équilibre. Maintenant il va falloir relancer la machine alors que je rentre de fait dans la période la plus pénible physiquement et j’ai peur que l’atteinte morale n’arrange pas les choses.

Je ne suis pas en train de sombrer dans la dépression, je suis simplement réaliste au regard des résultats que j’obtiens dans mon travail avec mon cancer qui m’accompagne. Je ne peux plus travailler correctement et je n’ai aucune aide à ce niveau. Dans un post du 17 août dernier j’expliquai :  « Le plus clair de mon travail pourrait être défini comme une opération de charme » hé bien disons que le charme n’opère plus comme avant.

Ça y est, C 9, touché !!!



21 septembre 2012

Lundi dernier j’ai reçu ma troisième injection de Taxotère. Jusqu’à maintenant j’avais ressenti des douleurs un peu partout les quelques jours après la première injection, rien à la deuxième grâce aux prises de corticoïdes et rien juste après la troisième pour les mêmes raisons.
Je finissais par croire que j’étais comme dans une partie de bataille navale, l’insubmersible qui évite toutes les torpilles.
Depuis le milieu de la matinée, les choses ont changé, ça y est, je suis touché, les batteries sont à plat, l’équipage est indisponible et le navire a pris rapidement de la gîte au point de s’échouer sur les premiers récifs rencontrés.
Je ne m’étendrai pas plus pour aujourd’hui, j’ai peur de ne pas tenir la distance. Dans tous les films de guerre que j’ai visualisé, un navire touché, allait toujours se réfugier dans une calanque abritée pour se refaire une santé. Je ne vais pas déroger à la règle.

Cancer de la prostate : un médicament plus efficace que prévu



20 septembre 2012

Selon une étude internationale publiée mardi, un nouveau traitement connu sous le nom de Zytiga représenterait un espoir pour traiter les cas les plus désespérés de cancers de la prostate.

Les OGM très dangereux pour la santé

20 septembre 2012

Nous vivons une époque avec une recrudescence de cancers, en même temps que nos petits chimistes au service de la finance nous préparent dans leurs cuisines des cocktails qui seront directement testés à votre table.
Bien que l’origine du cancer de la prostate reste mystérieuse, certains facteurs de risques sont connus. Le régime alimentaire est très largement pointé du doigt par les nutritionnistes. Je ne suis pas en train d’accuser l’impact des OGM par rapport au cancer de la prostate, le problème est bien plus complexe, néanmoins, la collision des OGM sur la globalité des cancers est réel.


Il y aura un avant et un après « Tous cobayes » dans l’histoire des organismes génétiquement modifiés (OGM). L’étude menée par le Criigen (Comité de recherche et d’information indépendante sur le génie génétique) et les équipes du professeur Gilles-Eric Séralini, révélée par Le Nouvel Observateur du mercredi 19 septembre et publiée par la très sérieuse revue Food and Chemical Toxicology, est une véritable bombe.



Pour la première fois dans l’histoire, l’équipe française a étudié les effets à long terme d’un pesticide, le Roundup, et d’un maïs OGM NK603, deux produits de Monsanto.

Les résultats sont sans appel : quand on observe les rats sur deux ans, et non sur trois mois comme les firmes le font pour obtenir les autorisations, des tumeurs se développent prématurément.

Contacté, Monsanto n’a pas encore réagi.

Dans son livre à paraître vendredi, « La Vérité sur les OGM, c’est notre affaire » (éd. Charles Léopold Mayer), l’eurodéputée Corinne Lepage, fondatrice du Criigen, raconte les dessous de cette opération ultrasecrète, préparée depuis cinq années : 
  • l’étude a pu être menée grâce au soutien financier de la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l’homme et l’association Ceres, alimentée par la grande distribution. Le budget initial, de 2 millions d’euros, a été largement dépassé vu l’ampleur des découvertes, pour atteindre 3,2 millions ;
  • craignant que Monsanto ne tente de leur mettre des bâtons dans les roues, l’équipe a observé la plus grande discrétion depuis 2007 : aucune information n’a circulé par e-mail ou téléphone, le lieu de provenance de l’OGM (le Canada) étant tenu secret et le lieu du laboratoire d’étude (Le Mans) également. Même les laboratins ignoraient sur quoi ils travaillaient.

La curcumine, l'anti cancer dans la cuisine



19 septembre 2012

Une simple épice autrefois utilisée comme médicament se trouve être le plus puissant anti inflammatoire et le plus puissant anti tumoral. Les scientifiques s'intéressent de près à la curcumine car aujourd'hui 3000 études existent sur les effets médicaux...
Les médias et les revues ne sont pas près de vous en parler car ce n'est qu'une épice et non un médicament.

vérifiez vous même en tapant " pubmed " sur google (site de publications médicales et scientifiques) et vous verrez le nombre incroyable de recherches sur une méthode naturelle si simple...


Consulter un article de repère médical traitant de l’association de la Curcumine à la chimiothérapie >>
Consulter l’article « prévenir le cancer par l’alimentation » >>


Se soigner presque par les plantes



19 septembre 2012


Nos amis canadiens sont très à la pointe de la recherche sur le cancer, ils on édité un petit guide sur le cancer de la prostate très bien documenté dont je vous partage un extrait ci-dessous.

Avant 2004, aucun médicament chimiothérapeutique ne pouvait prolonger la vie des hommes atteints du cancer de la prostate.

Cette année-là, deux études internationales ont confirmé que le Taxotère, un agent de chimiothérapie fabriqué à base d’aiguilles provenant du bois d’if d’Europe, améliore le délai de survie et la qualité de vie des hommes atteints d’un cancer de la prostate évolué réfractaire à l’hormonothérapie.

En règle générale, la chimiothérapie emploie des médicaments qui circulent à travers le corps dans le but de supprimer les cellules cancéreuses. Taxotère, qu’on utilise depuis 1995 pour le traitement du cancer du sein et du poumon, élimine les cellules cancéreuses en perturbant la formation de leurs structures internes, les empêchant ainsi de se diviser et de se multiplier. Toutefois, pour le traitement du cancer de la prostate, les médicaments chimiothérapeutiques sont utilisés notamment au stade réfractaire, lorsque l’homme ne répond plus à l’hormonothérapie. Certains agents de chimiothérapie, tels que la mitoxantrone (Novantrone et Onkotrone), sont utilisés principalement pour soulager la douleur associée aux stades tardifs de la maladie. Cette forme de chimiothérapie palliative aide grandement à améliorer la qualité de vie des hommes atteints d’un cancer au stade évolué, mais ne prolonge pas le pronostic vital.

La découverte que le Taxotère prolonge la vie du patient (normalement d’environ 25 % par rapport aux patients similaires qui ne prennent pas ce médicament) et diminue également la douleur associée à la maladie au stade évolué, a entraîné la poursuite de recherches visant de meilleures options de traitement pour les hommes présentant un cancer de la prostate réfractaire à l’hormonothérapie.

Changement d’équipe médicale programmé

18 septembre 2012

Tout cancer initialement mal traité peut récidiver. C’est pourquoi il est primordial d’envisager, dès le début, le meilleur traitement possible et donc de consulter les meilleurs spécialistes. C’est dans cette optique que mon médecin traitant m’avait orienté vers ces spécialistes. Je ne mets pas en doute leurs compétences, mais nous sommes arrivés dans une impasse où je n’ai plus confiance dans mes soignants qui ne veulent rien me dire d’autre que des propos rassurants.

J’ai été mis en relation avec un médecin responsable d’équipe à Val d’Aurelle, Centre Régional de Lutte contre le Cancer (CRLC) de la région Languedoc-Roussillon établissement, établissement situé à Montpellier, est spécialisé dans le traitement du cancer, la recherche, l'enseignement ...

Le premier contact a été très riche au niveau de l’écoute et des échanges, je fonde beaucoup d’espoir sur
la suite lors d’un prochain rendez-vous avec un oncologue pour la prise en charge de mon traitement.

Lymphœdème persistant malgré le traitement




18 septembre 2012


Hier, comme toute les trois semaines, séance de chimio précédée d’une visite avec l’oncologue pour évaluer l’efficacité du traitement. Lors de cette visite comme je le fais depuis plus de six mois, je précise la persistance de la douleur inguinale même si elle devient plus diffuse et je demande au médecin de constater la gravité de l’inflammation de la jambe gauche. Depuis ma première visite chez ce médecin, il n’a jamais voulu constater de visu cette jambe enflée. Il me répond à chaque fois qu’il sait que ce n’est pas la peine de regarder. Je fini par me demander s’il n’a pas peur de voir cette jambe.

Tout ce que je sais sur la cause et les conséquences liées à cette jambe, je l’ai appris par moi-même dans des lectures diverses. Je sais que c’est entre autre le signe d’une gravité extrême de ma maladie et de sa virulence. Il le sait mieux que moi, il n’y a qu’à regarder sa tête quand nous en parlons. Par contre pas de communication sur l’ampleur de ce problème de sa part vers son patient. Cette homme soigne la maladie il ne s’occupe pas du malade et son obstination à communiquer à minima accroît mes inquiétudes à un point que vous ne pouvez pas imaginer

J’ai demandé sans beaucoup d’espoir s’il ne fallait pas envisager une lymphoscintigraphie

Non, ce n’est pas la peine, ça ne sert à rien. Ben voyons ! C’est bien connu, tous les examens qui pourraient permettre de préciser les choses ne servent à rien. La lymphoscintigraphie est un examen d’imagerie scintigraphique qui permet de visualiser les vaisseaux et ganglions lymphatiques. Dans mon cas les ganglions métastasés.

Elle est le plus souvent demandée pour la localisation per-opératoire du ganglion sentinelle, dans le cadre des néoplasies mammaires (cancer du sein). 

Elle est également demandée dans le cadre du bilan d’œdème des membres inférieurs ou supérieurs afin d’en préciser l’origine lymphatique ou non. S’il existe une pathologie lymphatique, la lymphoscintigraphie permet d’orienter le diagnostique vers une atteinte primitive ou secondaire des voies lymphatiques. Elle précise s’il existe un obstacle et permet sa localisation. Elle permet également d’orienter la thérapeutique en procurant une cartographie précise des zones de collatéralisation ou de reflux dermique à drainer. 

Enfin elle permet de réaliser un suivi, notamment pour réorienter le drainage si l’œdème persiste malgré des séances régulières de drainage lymphatique.

C’est un peu technique, mais chacun peut comprendre l’utilité de cet examen pour déterminer l’origine exacte de ce problème. Quand on maîtrise ce genre de résultat, on a en principe des réponses thérapeutiques à apporter au patient. Encore faut il que le patient soit considéré, après tout ça fait que 6 mois que j’explique à qui veut bien l’entendre que j’ai mal.

La patience du patient



17 septembre 2012

En tant que malade, je suis un patient qui est impatient de guérir. Si il y a un point que les médecins devraient travailler avec leurs patients c’est bien celui là, la patience. 

Quand vous êtes pris en charge dans un service d’oncologie, il va falloir gérer la plupart du temps avec le temps. Le corps médical est complètement débordé devant la recrudescence de malades avec des effectifs de soignants bien en dessous des obligations de soins à prodiguer. 

Difficile de demeurer patient dans une époque où l’on nous incite à tout exiger tout de suite. Et pourtant…
Dans un grand nombre de messages qui ont précédé ce dernier, je fais écho  de mon étonnement au sujet des dysfonctionnements de la « médecine de ville ». Le souci de la rentabilité dans les établissements privés est passé par des économies sur le personnel et sur la gestion du temps de ces soignants ou personnels administratifs.

En arrivant ce matin à la clinique pour ma troisième chimio, après les formalités d’usage, on m’a prié de patienter dans la salle d’attente. C’est très facile à identifier, c’est la plus grande pièce de l’étage compte tenu du nombre de candidats au grand jeu de la patience. A ma gauche le médecin qui demande si nous savons quel est le suivant, parce que lui, il est 10 h, il a déjà perdu le fil des choses sur le plan de l’organisation. A ma droite un jeune homme qui est là depuis plus de 2heures à qui on avait promis une attente de 20 minutes. 

Personnellement j’ai rendez-vous à 10h, d’habitude je vois le toubib environ 15 minutes, je suis ensuite confié à l’infirmière qui me connecte avec ma chimio 20 minutes pour les premiers produits, 1 heure pour le Taxotère, 10 minutes pour le rinçage, un peu moins pour le pansement et au revoir. Donc pour ceux qui ont suivi, environ 2 heures, rdv 10h, sortie 12h30 avec un peu de marge. Hé ben non, vous ne savez pas calculer, avec le facteur patience au milieu qu’il faut impérativement avoir sans autres explications, la sortie est effective vers 16h00.

Je crois avoir été particulièrement bien servi ce jour, le jeune homme à la fin du compte n’avait pas encore eu sa consultation presque 5 heures après la promesse initiale. 


J’ai l’impression qu’il commençait sérieusement à s’énerver, Ils ne sont pas patients ces jeunes…

Petit détail qui fait la différence, dans cet établissement tout neuf, il semble y avoir une légère trace de prise en compte du malade, non pas sur le plan de la patience, quoi que c'est peut être une piste, mais sur le plan de la prise en charge de l'être. J'ai vu sur certaines portes fermées des étiquettes mentionnant :
  • Espace de détente,
  • Espace de bien être
  • ...
A la réflexion en dehors du personnel qui est absent pour le moment et de l'orientation qui se limite à l'étiquette sur la porte, l'idée me parait intéressante.

Mes amis Bretons



16 septembre 2012

Il y a des moments qui comptent plus que d’autres dans la vie. La rencontre avec ma chère et tendre il y a 28 ans, j’ai pris la foudre quand elle est rentrée dans le restaurant où je me restaurai avec des amis, exactement comme dans les films et on ne s’en lasse pas, la naissance de mes enfants et tous les bons instants qu’il y a eu après et encore maintenant et l’Amitié avec tout les moments de bonheur que ça procure. 
Je ne suis pas très famille en dehors du cercle très serré, mes amis, c’est à la fois une famille que j’ai choisie et une famille qui m’a adopté. Mes amis Bretons qui d’ailleurs ne sont pas plus Breton que moi ont eu cette démarche il y a plus de 35 ans. A cette époque j’avais environ 20 ans je travaillais avec lui dans une entreprise en banlieue parisienne et nous nous étions retrouvés sur les mêmes notes d’humour, la même joie de vivre et le même idéal de société. Ils formaient un jeune couple avec un petit et elle attendait le deuxième. Tout aurait pu les inciter à préserver leur vie privée.
Au lieu de ça, ils ont été les bras grands ouverts en m’accueillant très régulièrement au sein du foyer. Je ne peux pas compter le nombre de fois où je suis resté chez eux, le nombre de fois où nous sommes partis en vacances ensemble…
La suite de la vie a fait que nous sommes partis chacun vers d’autres destinées et malgré la distance, nous avons très irrégulièrement continué à nous fréquenter dès que nous le pouvions. J’ai transmis mon attachement à ces vrais, faux Bretons à mon épouse et à mes enfants tout naturellement.
Cet été nous sommes partis en congé sur Belle île en mer et au retour d’une semaine au paradis, juste avant d’entamer ma première chimio nous nous sommes arrêtés chez eux pour une bolée d’amitié qui m’a fait un bien fou et m’a donné encore plus de force pour affronter la maladie.
Je leur ai téléphoné ce soir parce qu’à l’heure de l’apéro, ils me maquaient. Nos échanges axés principalement autour de la maladie m’ont regonflé les batteries, nous en avons rigolé tout en gardant chacun pour soit la gravité de la situation.
Merci pour ce réconfort sincère qui n’a rien de complaisant et de futile. Ils se reconnaîtront, je les embrasse…

Malade à mi temps



14 septembre 2012

La maladie est là et bien là, un cancer ce n’est pas une grippe et l’impact des examens, des interventions, des traitements et de la fatigue est très lourd à gérer. Je m’étais promis de travailler à mi temps afin de garder une part de vie privée pour donner à mon corps et mon esprit la sérénité qu’il faut pour lutter contre cet intrus. 


Depuis deux semaines, c’est impossible de respecter cette promesse. La maladie n’est pas là à mi temps, elle me pourrit la vie à tout instant et je n’ai plus l’esprit suffisamment disponible pour me concentrer sur le travail. Pourtant, il faut le faire ce boulot et il faut la garder cette réputation de qualité de service. J’ai besoin d’aide dans l’organisation et la gestion de l’entreprise et je ne sais pas vers qui me tourner. Je traîne ce poids comme un second cancer qui m’empêche de dormir. Moins je dors, plus je creuse au plus profond de moi pour trouver des solutions qui ne viennent pas.

Pendant ce temps, les dossiers en cours prennent du retard, le suivie des clients est limite à l’abandon, la recherche de perspectives sur des nouveaux marchés au point mort. Je n’ai quasiment plus de projets en cours, au milieu du désert, le réservoir à sec et la gorge serrée.

Un vrai site d'information

Enfin un vrai site d'information  très complet http://www.lecancer.fr .Site créé en accord avec le Conseil Pédagogique de la Faculté de Médecine de Montpellier. Puisque naturellement toute personne atteinte par cette maladie est en quête d'informations, il vaut mieux être sûr des sources de ces lectures qui souvent sur Internet vont vous accroitre vos inquiétudes.

Sur ce site les informations sont misent à jour régulièrement par les soignants, un forum vous propose des discutions sur un grand nombre de sujets qui touchent à la vie quotidienne des patients.

Pose d’un Port-a-cath commentée par le patient



12 septembre 2012

Un port à cath ou chambre implantable est un cathéter posé sous la peau, qui permet d’accéder facilement à vos veines pour les perfusions. Il est composé d’un petit boîtier creux (moins de 2 cm de diamètre) implanté sous la peau, en dessous de la clavicule. Il est relié à un tube flexible fin (le cathéter) dont l’extrémité est placée dans une grosse veine proche du coeur. L’intervention dure environ 30 mn.

J’étais invité à me présenter à l’accueil du service ambulatoire de la clinique Clémenville à Montpellier à 8 :30 le matin. L’accueil après quelques formalités m’a dirigé vers ma chambre de jour où une infirmière m’a expliqué la préparation avant l’intervention qui aurait lieu d’ici 1h30, ça doit être le temps réservé pour se conditionner parce qu’autrement je n’explique pas l’intérêt de venir si tôt.

Donc 1h30 plus tard un brancardier très sympa est venu me prendre en charge pour m’emmener au bloc, un petit tour dans les couloirs, ascenseur et de nouveau couloir, nous y sommes. Il me gare entre deux autres patients aussi réveillés que moi en me disant à tout à l’heure.

Là, je peux vous garantir que vous ne vous sentez pas seul, c’est le hall de la gare St Lazare ce coin. 1 heure plus tard, je suis toujours au même point avec de nouveaux voisins de brancards à compter les vas et viens des soignants, médecins, personnels d’entretien. Je connais un peu mieux les détails du week-end d’un certain Michel qui a passé ses deux jours à faire la fête et la mauvaise humeur d’un soignant qui n’est pas vraiment contant de son programme au tableau…

Un infirmier après vérification de ma fiche m’installe dans une salle d’opérations. Mega badigeonnage au pinceau de Bétadine, zone de l’intervention isolée avec du papier collant à la peau ne laissant apparaître que la partie à travailler et matériels stériles installés pour les intervenants.

Je suis un peu comme en camping un jour de grand vent après que la tente se soit écroulée. C’est pas la tête qui les intéresse, c’est le thorax donc je suis sous la bande de papier, pour moi ce sera son sans lumière.
Le médecin se présente et m’explique rapidement la position que je dois prendre et ne pas bouger. Une anesthésie locale est effectuée : injection au niveau de l’épaule de produit anesthésique permettant d’endormir la peau, ça brûle 1 minute et ensuite plus rien. J’entends des bruits d’outils métalliques et je sens des mains qui bougent sur la zone, le cathéter est introduit dans une veine situé au niveau du cou (veine jugulaire interne). Il est glissé dans la veine jusqu’à la grosse veine du thorax (veine cave). 

Un peu plus bas sur le thorax, une deuxième piqûre d’anesthésiant est réalisée, ça brûle comme la première et rapidement ensuite, je peux suivre la conversation du chirurgien et de son infirmière chirurgicale, le ton est décontracté et ne discute pas que de l’intervention, c’est un peu comme dans n’importe quel boulot. Le boîtier est installé et raccordé à l’extrémité du cathéter également placé sous la peau, au-dessus de la poitrine. La mise en place du boîtier nécessite une incision de la peau de 4 à 5 cm. Ensuite, une fermeture du cou et de l’emplacement du boîtier est réalisée à l’aide de fils totalement résorbables. Le médecin me demande de tousser pour vérifier si le tout est bien attaché, c’est cool, y’a pas de fuite, pansements et au revoir. 

Pas de salle de réveil pour ce type d’anesthésie, Un brancardier me prend en charge et je suis de retour dans ma chambre pour prendre une petite collation avant de rentrer chez moi. 

A cause de la disproportion du nombre de malades par rapport au nombre de soignants, j’ai attendu très longtemps mais pour le reste, tout c’est passé à merveille sans douleurs.

La prise en compte de la douleur reste toute relative.



12 septembre 2012
 


Je viens de passer une nuit comme personne ne voudrait en passer. Hier j’avais une intervention chirurgicale pour la pose du Port-a-cath. Cette intervention s’est faite à ma demande puisque l’équipe qui m’a suivi jusqu’à présent ne prend visiblement pas en compte mes sollicitations. Intervention sous anesthésie locale et en ambulatoire, rentré en clinique le matin, énormément d’attente et sortie en début d’après midi avec comme consigne en cas de douleurs, prendre du Doliprane.

Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de calmer une douleur due à une intervention chirurgicale avec de simples cachets de paracétamol, j’ai testé pour vous n’ayant rien d’autre sous la main, et je peux vous garantir que ça ne marche pas.

Un petit descriptif pour vous situer le niveau de la douleur qui n’est pas pris en compte par les médecins. L’opération sous anesthésie locale consistait à ouvrir au niveau du bas du cou pour insérer un cathéter connecté sur l’aorte de glisser l’autre extrémité de ce tube sous la peau du thorax pour la connecter à une capsule de silicone, laquelle est implantée sous la peau après incision pour permettre ultérieurement de passer en direct la chimio sans utiliser les veines trop fragilisées. L’opération dure environ une demie heure un peu de couture et hop ! On referme, au revoir Monsieur, n’oubliez pas le Doliprane en cas de douleurs.
Je dois être douillet, parce qu’une fois l’effet de l’anesthésie disparu, j’ai ressenti comme une brûlure permanente et une impression de déchirement à chaque mouvement.

Il va falloir me faire suivre par un psychothérapeute, c’est pas normal d’être aussi sensible alors que les toubibs vous disent que vous n’avez pas mal.

Pour le reste, le chirurgien et son équipe étaient au top. De l’accueil au brancardier, des infirmières au chirurgien et sans oublier le personnel pour le ménage et le plateau repas, tous étaient au petits soins et très aimables.

Quelques jours de répit

10 septembre 2012

Un petit week-end sans écrire, juste du repos en famille, du bricolage et des bons petits plats pour profiter de moments simples sans se prendre la tête.
La semaine qui vient va être chargée, pose de l'implant pour les perfusions, visite à Val d'Aurelle, peut être un changement de prise en charge à la clé.
Ma jambe se porte toujours aussi mal, que je passe une journée derrière mon bureau, en voiture, en promenade ou à ne rien faire, le résultat est le même, enflée et douloureuse, comme si mes craintes concernant la fonction même du ganglion malade se confirmaient. J'espère que j'aurai au moins des réponses à ce sujet suite à ma prochaine consultation avec cette nouvelle équipe.

Un réseau social santé sur internet

07 septembre 2012

J'ai découvert par hasard Carenity un réseau social santé sur internet destiné aux malades et à leurs proches.

Le nom a été choisi en référence à deux idées : « Care » qui signifie « soins » en anglais et « nity » qui est la terminaison de « community », qui signifie communauté en anglais.

Le site s’adresse aux patients souffrant de maladies chroniques ; on y retrouve des forums de discussions, un espace de suivi personnalisé de sa santé ainsi que des informations sur les maladies et leurs traitements sous forme d’articles et d’interviews de médecins.
Le site a été lancé au début de l’année 2011 avec une douzaine de communautés de patients. Un an plus tard, il compte 30 communautés correspondant à 30 maladies chroniques différentes avec environ 6 000 membres actifs inscrits à la fin mai 2012.

Rien ne sera jamais plus comme avant



06 septembre 2012

Nous cultivons tous un rapport étrange et ambigu avec notre corps, notre regard dans le miroir nous renvoie une image unique que les proches ne peuvent percevoir. L’attention que nous portons à cette image mérite d’être payée de retour. Du coup, nous sommes particulièrement désorientés face à la douleur. Cette souffrance qui nous incite à ne  plus faire confiance à ce corps.
Le cancer nous pose alors des questions qui comme j’ai pu le constater restent très souvent sans réponse. Le 15 août dans un post j’écrivais :  « A 54 ans je suis dans la plus mauvaise position par rapport aux risques de propagation. Il n’y a pas besoin d’être toubib pour connaître tout ça. Par contre quand très directement je demande des précisons ou du moins une estimation sur le plan vital, on entend les mouches voler. 2 ans, 5 ans, plus, je crois me poser ces questions naturellement et je n’ai pas de réponse. »
Le présent reste épinglé et l’avenir s’assombrit. Le titre de ce message, « Rien ne sera jamais plus comme avant », prend tout son sens.

Voici un petit inventaire des changements sur la vie de tous les jours.

Le premier traitement qui est utilisé pour limiter la propagation du cancer de la prostate est un traitement hormonal médicamenteux par injection (Eligard, dans mon cas). Ce traitement doit être poursuivi à long terme et ne doit pas être interrompu en cas de rémission ou d'amélioration. C’est le même traitement qui est infligé aux délinquants sexuels. Ce traitement a donc une incidence directe sur les fonctions sexuelles. Mais tout va bien puisque mon oncologue m’a rassuré à ce sujet en m’expliquant que nous étions un vieux couple et qu’à cet âge, la fusion d’un couple ne passait pas que par cette fonction…
C’est un point de vue, c’est pas le mien mais il faut bien que pour le moment et peut être plus je m’en accommode.
Il existe de nombreux traitements pour récupérer une érection permettant de conserver une vie sexuelle, mais ça ne fait pas partie des préoccupations de mes médecins qui ne m’en ont pas parlés.

Ma mobilité est très sérieusement diminuée par cette jambe gauche qui reste dépendante des massages de drainage lymphatique et de bas de contention. Là encore l’absence de prise en compte des médecins est hallucinante. L’oncologue m’a bien précisé que l’activité sportive était primordiale dans les chances de guérison, il a simplement oublié que je ne pouvais même pas plier la jambe correctement.
Les ganglions empêchent la circulation et l’irrigation normale de cette jambe. Je ne sais pas si je vais récupérer cette fonction. Est elle dépendante uniquement de l’inflammation des ganglions ou de la fonction même de ces ganglions qui peuvent potentiellement être désactivé par la chimiothérapie. Est-ce qu’un ganglion métastasé reprend sa fonction normale après ce type de traitement ?
Toujours ces éternelles questions sans réponse. Mais pourquoi te poses tu tant de questions, tu devrais prendre les choses avec plus de détachement, ça t’aiderait sûrement à mieux dormir…

Ma moustache, tout le monde se fout de ma moustache, moi pas sans moustache je vais être à poil, enfin sans poil je vais être nu pour être plus précis. C’est sûrement le point le moins grave de la situation,. C’est quand même une partie de ma personnalité qui va disparaître.

Je ne reviens pas sur la gestion de mon travail qui va devenir dramatique, les précédents messages sont suffisamment explicites.

La nourriture est également et avant tout peut être la plus grande chance d’augmenter mon capital résistance. J’ai publié récemment une petite liste d’aliments à limiter et des aliments recommandés. Lors de ma vie précédente, je me reconnaissais presque dans l’intégralité de la première liste, ce qui signifie un changement radical des habitudes à prévoir progressivement.
Quand on vit en collectivité, le régime alimentaire est le même pour tout le monde, je ne vais pas me faire une cuisine particulière et regarder le reste de la famille manger ces aliments qui ne sont pas recommandé pour leur bien être. Je ne vais pas non plus imposer à mes proches des aliments qui ne correspondent pas à leur goût.
Bien entendu, il y a un grand nombre de mets dans cette liste recommandée qui font déjà partie de notre mode alimentaire, il y en a d’autres qu’il faut que vous testiez pour vous rendre compte. Le jus de Grenade qui est le porte étendard des anti-cancers, je vous laisse tester, vous m’en direz des nouvelles.

Voila, tout va bien, j’ai une pêche d’enfer.

Repos et travail le juste équilibre



05 septembre 2012

J’ai repris un rythme de travail quotidien avec de longs moments assis derrière le bureau ou dans la voiture. Je ne ressens pas de fatigue excessive. Tout devrait m’inciter à continuer sur ce rythme qui m’élargit l’esprit sur d’autres sujets. Pourtant, je vais être obligé de diminuer cette cadence pour favoriser un retour à la normale de ma jambe.
J'ai l'impression que la chimio agit bien et a diminué l’inflammation des ganglions, du coup la jambe avait regagné sa souplesse et sa mobilité. Le simple fait de ne pas bouger dans la position assise, malgré les bas de contention, a de nouveau créé un problème d’inflammation dû au mauvais drainage lymphatique.

L’analyse est clair il faut diminuer mon temps de travail et, l’absence de prise en charge pour un travailleur indépendant par les assurances ne va pas m’aider.
Je vais être contraint  d’optimiser mon temps pour gagner en efficacité sur ma présence réduite à des demies journées.
C'est très facile à mettre sur le papier et cela doit le paraître également à la lecture, pourtant par expérience de gestion d'entreprise, je vous garantie que ça va être une galère sans nom. Il ne faut pas croire que le temps n'est pas déjà optimisé  et que tout problème peut trouver une solution. Il est évidant que mon entreprise va en prendre un coup et j'ai un peu peur des conséquences à long terme.

Je n'ai simplement pas le choix, ça donnera ce que ça donnera.
Je vais prendre un peu de recul et consacrer une bonne partie de la journée au repos et à la gestion de ma maladie.

L’acceptation de la maladie passe par la maîtrise de mon travail


04 septembre 2012

La guérison passe par l’acceptation de la maladie et pour moi cette acceptation passe par le contrôle de mon travail et la maîtrise de mes contacts. Je ne suis pas un jusqu'au-boutiste abruti qui s’ennuie dès que le bureau est fermé. Je sais également tirer ma flemme et prendre le temps de regarder la nature…
Mais ce travail, je l’ai construit de rien jusqu'à ce qu’il est aujourd’hui, une activité choisie qui fait vivre toute ma famille et quelques collaborateurs.
Il y a plusieurs façons de pratiquer son métier, dans le domaine de l'Internet un grand nombre de développeurs s’attachent à répondre aux besoins des clients. Avec mes collaborateurs nous ne nous contentons pas de faire des sites, nous intégrons dans ce travail nos propres valeurs dont la première, est la prise en compte de l'utilisateur final, l'internaute.
Pratiquer un métier qui permet de se positionner par rapport aux différentes perceptions culturelles, qui prend en compte les handicaps afin que chacun puisse accéder à l’information avec ses possibilités devient vite une passion.
Cette passion j’essaie de la transmettre à mes clients qui une fois convaincus deviennent eux-mêmes ambassadeurs de cette « philosophie » qu’un travail est plus efficace quand il est très largement partagé par les utilisateurs finaux. L’ergonomie, l’accessibilité, le respect des différences permettent une grande lisibilité pour le plus grand nombre.
J’ai eu de nouveaux contacts avec des clients et je reprends facilement des rendez-vous pour les semaines à venir.
Les contacts se sont tous très bien passés, pas une question sur ma santé, juste quelques petits regards intrigués et des projets.
Sur le plan de la santé, la jambe reprend petit à petit sa taille initiale, seul le pied traîne encore quelques séquelles similaires à une entorse. Le ganglion inguinal à l’air également de se calmer. Je vais avoir un rendez-vous pour la pose d’un Port-a-cath en chirurgie ambulatoire. Je n’étais pas très favorable à un implant de la sorte, mais pour gérer sans douleurs supplémentaires la chimio, il vaut mieux y passer.
J’attends des nouvelles de mon médecin traitant pour un rendez-vous avec une autre équipe d’oncologie à Val d’Aurelle.

L''alimentation responsable de 20 % des cancers

03 septembre 2012

Le Pr David Khayat est médecin. Il est chef du service de cancérologie de l'hôpital La Pitié-Salpêtrière. Il a été président de l'Institut national du cancer jusqu'en 2006. il a publié en 2011 aux éditions Odile Jacob "Les Recettes du Vrai Régime anticancer".
Il a également créé l'application Ipad Capital Anticancer.
Dans son dernier ouvrage "Les Recettes gourmandes du vrai régime anticancer", il fait le lien entre alimentation et cancer et nous dévoile plus de cent recettes.

Mon alimentation anticancer de la prostate


03 septembre 2012

Si la médecine conventionnelle et ses traitements du cancer de la prostate sont incontournables (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, ...), il faut parallèlement, optimiser ses chances de guérison et tenter de limiter les récidives. La nourriture devient un allié incontournable pour favoriser la défense immunitaire et permettre de lutter contre la fatigue qui avec les traitements lourds est l’ennemi à combattre.
Il y a de plus en plus de littérature sur ce sujet, dont le célèbre livre de David Servan-Schreiber.

Voici en résumé quelques conseils en attendant de vous dévoiler la mise en forme de bonnes recettes  dans ce nouveau chapitre sur la cuisine

Les aliments à limiter


- Les produits laitiers.
- Les graisses alimentaires (surtout les acides gras saturés), les charcuteries et les viandes rouges.
- Les produits sucrés (sucre, sucreries, desserts sucrés...), car le sucre raffiné nourrit les tumeurs.
- L'alcool (1 à 6 verres par semaine si vous aimez le vin).

- Alcools forts (concentration d'éthanol).
- Bulots, flétan, saumon, espadon et thon (métaux lourds).
- Fromage fondu (acides gras saturés) et lait concentré (à cause du sucre).
- Céleri-rave (résidus).
- Beurre noir (péroxydes lipidiques) et mayonnaise (matières grasses).


Les aliments protecteurs à privilégier
- Les aliments riches en lycopène, principalement les produits à base de tomate (tomate crue, cuite ou en sauce).
- Les alliacés (ail, oignon, ciboulette, échalote, poireau).
- Les produits du soja (tofu, lait de soja, etc.). Les isoflavones contenues dans le soja pourraient expliquer cet effet protecteur.
- Les sources de vitamines E (fruits secs, huiles végétales...).
- Les produits riches en sélénium (thon, sardine, blé complet, riz, brocolis, champignons...).
- Les noix du Brésil et autres fruits à coques riches en oméga-3, sélénium et vitamine E.
- Les fruits et les légumes bio.
- Le poisson : deux fois par semaine minimum.
- Le thé vert.
- Le curcuma (+ poivre noir).
- Les framboises
- Le jus de grenade semble prévenir ou ralentir le développement du cancer de la prostate.

Tout ceci mérite vérification et contradiction peut être. Je vais avoir un mal fou à respecter les limitations,  qui ne sont pas des interdictions et je devrais me faire assez facilement aux contraintes de la deuxième liste.