29 nov
2013
Suite
d’un précédent article « Ma prostate & mon banquier »
Toute
personne qui se trouve dans mon état n’aspire qu’à une chose, la tranquillité.
L’envie de se reposer calmement, de garder ses forces pour profiter de la vie
et d’avoir un minimum de sérénité pour favoriser des nuits paisibles.
Du
temps où je n’étais pas malade, comme chacun, j’ai eu mes moments de stress qui
prenaient le dessus sur tout ce qui pouvait s’offrir à moi, les problèmes
matériels ont bien entendu fait partie de ces stress.
Aujourd’hui,
les choses ont changé, je n’ai plus de pouvoir sur quoi que ce soit, et les
charognards sont aux abois. Mon banquier est devenu mon deuxième cancer qui me
ronge petit à petit un peu plus chaque jour.
J’ai
eu le tort de simplement exiger de sa part qu’il fasse émerger mes droits au
plus vite, c’était un peu présomptueux de ma part.
Le
banquier a tout pouvoir et ne peut jamais être mis en cause. Pour faire valoir
mes droits d’assurance et de prise en charge de mes prêts, j’ai commencé par
faire confiance au directeur de mon agence BNP qui m’a menti du début jusqu’à
la fin. J’ai ensuite utilisé la procédure du médiateur de la banque qui m’a
répondu par une fin de non-recevoir prétextant que ma banque faisait tout pour
répondre favorablement à ma demande. Maintenant, je n’ai plus d’interlocuteur
parce que ce foutu banquier, vexé par ma démarche et mon manque de confiance a
demandé à ses supérieurs de ne plus gérer mon dossier.
La
réponse « favorable » de la banque à ma demande légitime, je viens de
la recevoir par la poste : « Je
vous informe de la dénonciation de vos autorisations actuelles, prononcée
aujourd’hui même. L’annulation de celles-ci prendra effet sous 30 jours, à
moins que très rapidement vous ne preniez vos dispositions… »
Pendant
ce temps les agios pleuvent et le découvert se creuse par leurs prélèvements
abusifs qui contractuellement devaient être pris en charge par l’assurance qui
n’a pas été prévenu à temps par ce foutu banquier, légalement je suis fautif de
la mauvaise gestion de mon compte.
La
réforme du 26 juillet 2013 applicable début 2014 devrait me permettre de calmer
un peu l’hémorragie en attendant le remboursement de ce qui m’est dû. Les
commissions d’intervention, prélevées par les banques en cas de
dysfonctionnement du compte, peuvent atteindre, si elles s’accumulent,
plusieurs centaines d’euros par mois. La loi prévoit un plafond par opération
et un plafond total mensuel.
En espérant..
je dois ronger mon frein et me retenir de lui coller mon poing dans la figure à
ce petit bonhomme. Alors, le repos n’est pas pour tout de suite et les nuits
resteront courtes encore un bon moment. Je ne sais pas si mes toubibs peuvent
mesurer l’impact de ce stress sur l’efficacité des traitements, ça n’a pas
l’air d’être programmé dans leur raisonnement mais, force est de constater que
l’effet des traitements est en dessous de ce que l’on pouvait espérer.