4 février 2017
Aujourd’hui, journée dédiée au cancer. Demain peut-être celle du caniche abricot, un peu comme dans ce roman Globalia, bouquin d'anticipation développant une dystopie (ou contre-utopie) écrit par Jean-Christophe Rufin et publié en 2004.
A quoi servent ces journées, s’il n’y a pas de changement de comportement derrière, aussi bien dans les décisions et comportements de ces "dominants" que des dominés. Est-ce que je dois prendre faits et causes pour cet événement.
Perso, je vais me faire une journée en famille avec un petit resto le midi et surtout, surtout, ne pas penser au cancer. J’ai peut-être 364 jours en reste pour ça.
Le temps passe et le cancer qui squatte mon univers, prend de plus en plus de place. J’en suis arrivé au stade du doute et de l’angoisse. Je ne veux aucune compassion et surtout pas de pitié et encore moins des encouragements en me précisant que je suis fort. Je le répète une fois n’est pas coutume, je ne suis pas fort. J’ai une façon d’être qui laisse penser…
5 ans après le début de ce voyage en connaissance de cause, puisque pour être à ce stade c’est que le crabe avait niché bien avant ça, je suis dans une phase un peu délicate. Je traverse une période où le doute prend le dessus, où les douleurs sont omniprésentes, et où les résultats d’examens ne sont pas au top. Pour la première fois comme un signe de défaite, mes toubibs m’ont proposé une consultation chez un psy et pourquoi pas un autre examen chez un homéopathe.
Je sens un vide se creuser dans mon corps, je ne peux plus rien faire sans que ça aboutisse à du verre cassé ou de la perte de mémoire, la fatigue est pressante, les nuits interminables, le regard de ma moitié qui me voit grimacer me font culpabiliser et à la finalité je ne sais plus comment exprimer ce mal être.
Je me soigne à grand renfort de ronron-thérapie avec notre dernier chaton et mes vieilles chattes historiques, le chien, lui, ne dort plus sur sa couverture mais se love à mes coté directement sur les tommettes. Chacun peut interpréter ces changements comme il l’entend, mais cela reste pour le moins perturbant.
Peut-être que dans 5 ans je vous parlerais de nouveau de cette impression pessimiste et vous me traiterez d’usurpateur. Pour le moment la seule chose que je vois c’est que l’ensemble des traitements que je supporte ne font que m’apporter plus de temps et énormément plus de désagrément, mais en aucun cas ne vont contribuer à apporter une solution au-delà de quelques mois sans un autre traitement, toujours aussi intrusif.
Communiqué, Source : OMS
Chaque année le 4 février, pour la Journée mondiale contre le cancer, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) soutiennent l’Union internationale contre le cancer (UICC) pour promouvoir les moyens de faire reculer la charge de morbidité imputable à cette maladie.
Le cancer est une cause majeure de mortalité dans le monde, responsable de 8,2 millions de décès par an. Cependant, nous savons que plus du tiers de ces décès peut être évité et que, détectés suffisamment tôt, de nombreux cancers peuvent être guéris. Le cancer ne connaît pas de frontière et il nous affecte tous, ou nous affectera, de façon directe ou indirecte au cours de notre vie…
Sous le slogan « Nous pouvons, je peux », la Journée internationale du cancer 2016-2018 étudiera comment chacun, en groupe ou individuellement, peut prendre part à la réduction du fardeau mondial du cancer.
Si je peux me permettre, je reprends la parole pour vous donner mon point de vue. Nous sommes dans un monde où les ONG sont en charge de la gestion des malheurs et de la misère du monde. Les gouvernements continuent de promouvoir la rentabilité et "la croissance". Donc nos oligarques qui dominent ce monde, préfèrent laisser libre court à Monsanto et d’autres apprenties sorciers qui empoisonnent la planète, plutôt que de construire un avenir pour leurs propres enfants.
Si nous laissons faire. Si vous laissez faire parce que je ne pourrais surement pas vous aider beaucoup, le monde de Globalia pourra devenir une réalité.
Carnet de bord d'un voyage que je n'ai pas choisi avec un cancer de la prostate. J’ai 53 ans, pas de gènes urinaires, pas de douleurs, pas d’antécédents familiaux, pas de symptômes de fatigue, pas de perte de poids. Sur les conseils de mon médecin traitant je fais un examen sanguin. Résultat, cancer de la prostate métastasé... Début du voyage avec mon cancer le 25 janvier 2012.
Journée mondiale 2017 contre le cancer
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Plein de douces pensées pour vous et votre famille.
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