Carnet de bord d'un voyage que je n'ai pas choisi avec un cancer de la prostate. J’ai 53 ans, pas de gènes urinaires, pas de douleurs, pas d’antécédents familiaux, pas de symptômes de fatigue, pas de perte de poids. Sur les conseils de mon médecin traitant je fais un examen sanguin. Résultat, cancer de la prostate métastasé... Début du voyage avec mon cancer le 25 janvier 2012.
Avec Zytiga le PSA baisse…
12 mai 2013
40.52, c’est le nouveau record à la baisse que je viens d’enregistrer après le dernier examen du sang. Bon, d’accord, c’est 10 fois la norme supérieure tolérée, mais néanmoins, ça reste mon taux le plus faible, même si ce chiffre vous fait frémir, moi, je m’en réjouis. La chimiothérapie n’avait pas fait reculé ce marqueur, Zytiga est réellement d’une grande efficacité.
Le stade très avancé du cancer reste pour autant très préoccupant, il ne faut pas fermer les yeux, pour le moment les toubibs font ce qu’ils peuvent pour juguler la propagation de cette saloperie, ça ne veut pas dire que nous allons vers la guérison, ce point est aujourd’hui impossible à atteindre. Les métastases osseuses et ganglionnaires ne vont pas s’effacer avec le Zytiga.
Le cancer de la prostate garde à ce jour une part de mystère au niveau de son origine, de sa propagation et de son hérédité. Mon fils vient d’avoir 18 ans, je ne lui ai pas encore parlé de cet héritage, je ne sais pas comment aborder le sujet, il faudra bien en discuter prochainement pour qu’il soit conscient de l’importance de la mise en place d’une surveillance médicale le plus tôt possible dans sa vie d’adulte. Mon erreur qui me sera surement fatale à terme, est d’avoir attendu la cinquantaine pour faire le premier contrôle.
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