Samedi matin, de nouveau des problèmes de dysenterie et une
grosse fatigue. Je me lève et me bouscule, comme d’habitude et décide de rendre
visite à mon médecin traitant pour lui soutirer une bonne recette afin de me
soulager de ces maux.
Au récit de mes aventures il décide de m’envoyer directement
au labo du coin pour des examens complémentaires. Et là comme un plafond sur la
tête, j’apprends qu’il ne me reste que 2% d’immunité. Autrement dit, les
batteries sont à plat et si on éternue à proximité de mon humble personne, je
risque une pneumonie foudroyante.
Interdiction de sortir de chez moi, interdiction d’ouvrir ma
porte à qui que ce soit, surveillance accrue de la température trois à quatre
fois par jour. A la moindre alerte (plus de 38°) je dois contacter d’urgence l’interne
de garde à l’ICM. Pour me remonter sans me vider je n’ai pas droit aux fruits
et légumes, même pas une fois par jour. Il faut que je me remonte en puisant les
vitamines dans les pâtes, le riz et les patates.
Aujourd’hui, lundi, confirmation de la chute de l’immunité
et décision est prise de m’injecter du Zarzio qui aurait dû être prescrit au
lendemain de ma dernière cure de chimio pour éviter cette chute.
Le produit n’est pas disponible en pharmacie, il faut le
commander. La livraison ne pourra se faire avant mercredi fin d’après-midi. Demain
nous sommes le 14 juillet et c’est férié, tout est fermé, y compris la pharmacie de
l’hôpital. Une fois de plus il faudra que le patient fasse preuve de patience.
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