6 mars 2017
Ce matin je téléphone au cabinet de mon médecin traitant pour prendre rendez-vous afin de traiter mon problème de douleurs. Ce n’est pas possible de me fixer une rencontre programmée, il y a trop de monde. Je peux, si je veux, venir dans l’après-midi faire la queue dans la salle d’attente pour les consultations sans rendez-vous, vous savez le genre de truc où on peut s’échanger nos microbes, regarder les gamins s’énerver, croiser de vieilles connaissances qui à haute voix vont te demander comment tu vas, tout surpris de te voir par rapport aux bruits qui courent dans la campagne environnante. Passer je ne sais combien de temps sur ces chaises inconfortables au lieu de faire une sieste pour récupérer des nuits comme celle que je viens de passer.
Ce n’est pas grave, Docteur, je passerai une autre fois, peut-être, si je ne vous dérange pas…
Il ne me reste pas trop de morphine, alors je vais économiser cette dernière plaquette en attendant que l’autre puisse me donner un rancard. Après tout, je suis un peu habitué à la douleur, alors je peux bien patienter encore.
En dehors des médications, heureusement, je peux bénéficier d’une autre solution, mes chats et plus particulièrement le petit dernier, Orson un petit noir de 8 mois. Ce chaton avait été abandonné dans une forêt avec ses frères et sœurs quelques jours après leur naissance. Nous avons été famille d’accueil pour eux et nourris au biberon nous avons pu en sauver trois. Deux ont été adoptés et nous avons gardé celui-là.
Dans la famille nous sommes très chats, nous n’avons jamais vécu sans et ne l’imaginons même pas. Ce petit dernier a la particularité d’être très généreux en câlin. Au beau milieu de la nuit, je laisse échapper quelques gémissements à cause de la douleur. Sans plus attendre, le chat se positionne près de mon épaule, allonge ses pattes de velours sur mon thorax et love sa petite tête dans mon coup en ronronnant comme un diesel tout neuf.
Je ne peux que difficilement vous décrire les bienfaits de cette expérience, tant les bénéfices sont puissants. C’est plus efficace que n’importe quel cacheton de la pharmacie pour la diminution du stress, la maitrise de son rythme cardiaque, le contrôle de sa respiration et l’action instantanée sur un effet de décontraction musculaire.
Le taux d’adrénaline diminue, ce qui agit directement sur la relaxation. Le sommeil prend le dessus.
Ce n’est pas ma première expérience du genre. Ce chaton se positionne à proximité, dès que je passe en mode repos. Du fauteuil à la banquette ou sur le lit, dès que je choisi un lieu pour me reposer ou me détendre, il vient, m’interroge du regard et avec mon assentiment s’allonge sur moi pour me transmettre ses vibrations et j’en suis convaincu me renforcer mon système immunitaire.
Le ronronnement de ces félins s’étale sur une fréquence de 25 à 50 hertz. La même "fenêtre sonore" que des médecins orthopédistes utilisent pour traiter des fractures mal consolidées ou des arthroses dégénératives. Vous pouvez en savoir un peu plus sur ce thème en lisant l’ouvrage de Véronique Aïache sur ces chats qui nous guérissent…
Carnet de bord d'un voyage que je n'ai pas choisi avec un cancer de la prostate. J’ai 53 ans, pas de gènes urinaires, pas de douleurs, pas d’antécédents familiaux, pas de symptômes de fatigue, pas de perte de poids. Sur les conseils de mon médecin traitant je fais un examen sanguin. Résultat, cancer de la prostate métastasé... Début du voyage avec mon cancer le 25 janvier 2012.
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Oh oui nos animaux domestiques sont une vraie thérapie! Tous les jours j apporte à mon papa ma petite staffie et en effet l espace de qulques instants tous ses maux disparaissent....
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