27 juillet 201
Les informations ci-dessous sont à prendre avec le bénéfice du doute. Les recherches sur ce vaccin sont à leurs débuts. Il ne s’agit pas dans cette présentation d’un vaccin contre le cancer de la prostate.
J’ai vu un reportage sur cette recherche et ai été très impressionné par la façon dont une tumeur peut influencer l’ordre naturel de la défense immunitaire, les anticorps, et comment l’utilisation des cellules dendritiques peuvent modifier ces ordres et redonner du courage à ces soldats qui repartent au combat.
Le sipuleucel-T (connu aussi sous son nom commercial : Provenge) est le premier vaccin thérapeutique pour le traitement du cancer de la prostate au stade métastatique résistant au traitement hormonal. Sa mise sur le marché a été approuvée en 2010 par l'autorité américaine des denrées alimentaires et des médicaments, l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA). Il est fabriqué par le laboratoire pharmaceutique Dendreon.
Il repose sur l'utilisation des cellules dendritiques, qui sont des cellules présentatrices d'antigènes issues de la moelle osseuse. Ces cellules sont obtenues à partir des cellules souches prélevées sur le patient.
Après une période in vitro, elles sont
« éduquées » pour présenter les parties cancéreuses au système
immunitaire du malade qui s'active de cette façon, le but étant la
reconnaissance des antigènes tumoraux par le système immunitaire. Elles sont
mises en présence d'une protéine de fusion (PA2024) qui est constituée
par l'antigène phosphatase de l'acide prostatique (Prostatic acid phosphatase, PAP) qui est présent
dans 95 % des cellules cancéreuses de prostate et par un facteur
signalant la réponse immunitaire (le GM-CSF) qui aide les cellules
présentatrices d'antigènes à maturer
Réinjectées sur le
patient, les cellules dendritiques devraient être en mesure d'activer les
agents du système immunitaire capable d'éliminer les cellules tumorales
résiduelles.
le
traitement se fait en trois injections espacées de deux semaines.
Les
résultats Après un suivi de trois ans, on observe que 38 % des personnes
ayant été vaccinées vivent plus longtemps que les personnes non
vaccinées ; par contre ce rallongement est court, de 4,1 mois. Les effets
indésirables fréquents sont les frissons, la fièvre et les maux de tête qui
durent environ deux jours après l'injection.
Ce
vaccin coûte environ 93 000 $ (soit 70 000 €) avec un tarif de 31
000 $ par injection car il doit être fabriqué spécifiquement pour
chaque patient, on doit en pratiquer trois pour que la vaccinothérapie soit
efficiente.
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