10 juillet 2013
La fatigue et le
manque d’inspiration m’incitent à reprendre un sujet que je n’avais pas terminé,
j’en étais aux doutes, j’en suis aux certitudes. Les dommages collatéraux de la
maladie sur la vie de mon entreprise sont devenus trop graves pour continuer à
résister. Je n’ai plus le choix, il faut que je vende, et que je vende
rapidement.
Je vais me mettre en
longue maladie et essayer de vivre avec la misère que je toucherai de la caisse
d’assurance.
Inutile de vous dire
que c’est un échec terrible pour moi. Cette boite je l’ai créé de toutes pièces,
je l’ai fait vivre et arrivé à un niveau
de compétence et de réputation que je n’aurai jamais espéré, j’ai réussi à
partager ses profits avec d’autres collaborateurs qui en ont bien vécu
également, j’ai impliqué mon épouse, ma fille qui s’est appuyée dessus pour
développer sa propre structure. C’est vraiment un abandon forcé que je fais à
contre cœur avec un neuf au fond de la gorge, j’ai énormément de difficultés à
vivre ce moment.
Dans le précédent
article sur les métastases du chef d’entreprise, je mentionnai les risques de
précarité et j’exprimai ma colère sur le manque de prise en charge des
personnes dans mon cas. Tout ça n’est rien à côté de cette douleur qu’est la
fin de ma petite entreprise. Cette boite en dehors de son côté lucratif qui
fond comme neige au soleil était avant tout le seul lien social qui
m’élargissait un peu l’univers.
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