03/09/2013
Zytiga ou Enzalutamide, ces traitements ne sont que des médocs prescrits pour améliorer le confort des malades en soins palliatif. Il faut bien comprendre que ces médications ne peuvent rien faire d’autre que de repousser de quelques mois l’issue fatale de cette saloperie qui me ronge.
Du coup, entre la fin de mon traitement avec Zytiga et le début d’Enzalutamide, il y a une période d’une dizaine de jours sans aucun médicaments et, c’est inévitable, je suis en crise de manque. L’impact de ces molécules sur la production d’hormones est tel que lorsqu’il y a une période brutale sans aucune prise, le corps ne peut pas compenser et tout se bouscule.
En premier, et ça ne fait qu’accentuer le même état que pendant les prises, il y a la fatigue, une fatigue tellement intense qu’elle commence au moment où vous vous levez. Ensuite une impossibilité à se concentrer sur quoi que ce soit, des douleurs un peu partout sur le corps, les ganglions inguinaux qui ont grossi, provoquent de nouveau un œdème de la jambe avec une sensation de pression très pesante. Enfin, tout le lot de petits bobos qui mis bout à bout provoquent un inconfort, problèmes gastrique, urinaire, mémoire défaillante, essoufflement au moindre effort…
Plus que deux jours d’attente si c’est validé.
Carnet de bord d'un voyage que je n'ai pas choisi avec un cancer de la prostate. J’ai 53 ans, pas de gènes urinaires, pas de douleurs, pas d’antécédents familiaux, pas de symptômes de fatigue, pas de perte de poids. Sur les conseils de mon médecin traitant je fais un examen sanguin. Résultat, cancer de la prostate métastasé... Début du voyage avec mon cancer le 25 janvier 2012.
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