07 sept 2013
Je vous parlais il y a très peu de temps de mon ressenti entre deux traitements, l’impression que tout partait à la dérive, la fatigue de plus en plus intense, les douleurs, les œdèmes…
Je viens d’avoir les résultats du labo sur le PSA qui a plus que doublé en 10 jours. Le 24 août le taux était monté en flèche à 152, aujourd’hui il est à 371.50. Le cancer se porte bien et progresse à un rythme vertigineux.
Il n’y a pas un traitement qui aura tenu plus de trois mois face à cette saloperie, je ne sais plus ce que je dois accepter et ce que je peux refuser.
Il y a quelques mois, mon oncologue se réjouissait de voir le PSA baisser, il ne manquait pas de me le faire remarquer alors que dans le cas inverse, il ne le prenait pas en compte, prétextant que ce n’était pas fiable. Entre juin et septembre ce fameux taux de PSA, si contesté est devenu la soupape d’alerte que tout le monde y compris lui regarde avec circonspection. Je n’aime pas voir les yeux de mon toubib fixés sur l’écran de son ordi avec un silence qui en dit long.
Tout va trop vite, j’ai peur.
Carnet de bord d'un voyage que je n'ai pas choisi avec un cancer de la prostate. J’ai 53 ans, pas de gènes urinaires, pas de douleurs, pas d’antécédents familiaux, pas de symptômes de fatigue, pas de perte de poids. Sur les conseils de mon médecin traitant je fais un examen sanguin. Résultat, cancer de la prostate métastasé... Début du voyage avec mon cancer le 25 janvier 2012.
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