26 sept 2013
La fatigue est un symptôme chronique chez tous les malades du cancer, c’est bien connu et en général très bien pris en charge par le corps médical. Comme tous les malades j’ai des périodes de fatigue plus ou moins intense, en relation avec les traitements que j’ingurgite. Lors de la chimio par exemple j’ai atteints des sommets au niveau de ces périodes d’épuisement. Avec Zytiga, j’ai ressenti quelques moments de lassitude, mais pas plus. Entre les deux traitements, la fin de zytiga et le début d’Enzalutamide, je ressentais très concrètement de l’anéantissement. Les deux premières semaines avec Enzalutamide étaient plutôt calme à ce niveau, c’est depuis la troisième que je ressens ce poids en permanence sur les épaules. Je me lève le matin fatigué, j’ai des courbatures dans le bras gauche et au niveau des reins, à partir de la fin de matinée et dans l’après midi je passe carrément à un stade de zombi avec en plus de la fatigue une impression nauséeuse de lendemain de fête.
Les effets indésirables mentionnés sur la posologie de ce médoc sont réels, troubles de la mémoire, difficultés à penser de façon claire.
Ce n’est pas à proprement parler ce que je qualifierais d’amélioration du confort du malade, pour le reste de l’action de ce médicament, il est trop tôt pour vous exposer quoi que ce soit.
Carnet de bord d'un voyage que je n'ai pas choisi avec un cancer de la prostate. J’ai 53 ans, pas de gènes urinaires, pas de douleurs, pas d’antécédents familiaux, pas de symptômes de fatigue, pas de perte de poids. Sur les conseils de mon médecin traitant je fais un examen sanguin. Résultat, cancer de la prostate métastasé... Début du voyage avec mon cancer le 25 janvier 2012.
Les effets d’Enzalutamide sur mon confort.
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