25 janvier 2013
Comme
je le laissai entendre dans mon dernier message, l’état général du malade est
de plus en plus satisfaisant. Après l’arrêt de la chimiothérapie, la fatigue a
continué à m’accompagner de longs jours ; le moral suite au répit dans ce
traitement en avait pris un coup, non pas que ce régime me manquait, mais le
manque d’explication qui l’avait suivi, me laissait perplexe.
Je
ne reviens pas sur la justification de cet arrêt qui est surement bien réfléchi
du fait de la régression du taux de PSA qui était très faible. Comme je l’expliquai
dans le précèdent message j’en ai profité pour mettre en place une cure de « médecine
parallèle » s’il en est une. La Curcumine est je le crie haut et fort un
produit tout à fait naturel qui a des effets surprenants. Son action d’anti
poison agit sur les cellules pour les détoxiquer. La force de son effet ne
permet pas de l’utiliser dans certaines chimio au risque de diminuer l’impact
de la chimio elle-même. Pour les traitements de chimio sous Taxotère, il n’y a
pas de problème en évitant d’en prendre deux jours avant et deux jours après
les cures. Le reste du temps ces petites gélules jaunes vont en principe
accentuer la portée de la chimio dans le
meilleur des cas ou ne rien faire dans le pire. En aucun cas ce type de
traitement ne peut remplacer les traitements préconisés par vos médecins, ça
reste un complément, uniquement un complément.
Toujours
est-il que dans mon cas, l’action a été très visible avec une diminution
importante du taux de PSA, je vais donc continuer ce traitement jusqu’à mon
prochain contrôle, fin février et selon la suite du traitement qui sera mis en
place, avec l’accord du médecin, je continuerai encore plus longtemps.
Avec
la forme, les cheveux sont revenus, pour le moment c’est un peu la coupe d’un
para qui revient de campagne, mais ça fait du bien, même si je n’ai jamais été traumatisé
par la calvitie provoquée par le traitement de chimio. Ils repoussent plus
blanc qu’avant la chute, mais ils repoussent bien.
J’ai
longtemps lutté pour conserver ma moustache qui a tenu presque jusqu’à la fin
du traitement. Mais le peu de poils qui restaient sous le nez n’avait plus la
prestance qu’il convient. La décision fut difficile mais il fallut raser ces
dizaines de poils résistants.
Avec
la repousse des cheveux, j’ai laissé pousser la barbe, peut être inconsciemment
l’envie de revoir des poils de partout, ou l’habitude de ne plus se raser. Bref
tout repousse différemment mais repousse, sauf la moustache.
La
partie entre ma lèvre supérieure et mon nez reste désespérément vide et lisse.
Les seuls petits centimètres carrés auxquels je tenais, ne sont plus…
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.