2 avril 2013
Bientôt une semaine que je prends Zytiga en respectant scrupuleusement les indications de timing par rapport aux heures de repas.
Je vous confirme que ce n'est pas des cachous, les premiers effets sur les trois premiers jours ont été des étourdissements et une grande fatigue. Pour le reste, tout va bien. Le traitement est accompagné par des prise de cortisones pour éviter certaines douleurs qui ont été remarqués pendant les essais thérapeutiques et une gélule le soir pour éviter les brulures d'estomac la nuit.
Je ne sais pas si c'est lié, mais les nuits sont particulièrement courtes. Je me couche vers 11h, minuit, m'endors comme un bébé dans les minutes qui suivent pour me réveiller vers 2 heure, et là, fini, je passe le reste de la nuit à regarder le plafond.
Contrairement au traitement de chimio qui me ruinait les méninges, j'ai toute ma tête et je mets donc tout ce que je peux mettre dans mon travail pour rattraper le temps perdu et refaire une santé à ma petite entreprise, mon alter-ego.
La société bat de l'aile, mon manque de présence a été fatal, plus de commande, des retards de paiement à tomber par terre, des marchés qui s'évaporent, bref l'horreur.
Tous les comptes sont dans le rouge, aussi bien professionnels que privés, je ne me paye plus régulièrement depuis deux mois.
Si je n'écris plus autant qu'avant, c'est que je passe plus de 12 heures devant mon ordi par jour à essayer de lancer de nouveaux produits, plus simples, moins cher...
Je passe mon temps à essayer de sauver mon job du cancer qui le ronge.
Carnet de bord d'un voyage que je n'ai pas choisi avec un cancer de la prostate. J’ai 53 ans, pas de gènes urinaires, pas de douleurs, pas d’antécédents familiaux, pas de symptômes de fatigue, pas de perte de poids. Sur les conseils de mon médecin traitant je fais un examen sanguin. Résultat, cancer de la prostate métastasé... Début du voyage avec mon cancer le 25 janvier 2012.
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