06 juin 2016
Les effets recherchés avec une cure de chimio ne sont pas toujours atteints. Le PSA qui est le marqueur de référence en dehors des imageries médicales permet d’avoir un aperçu de l’action de ce poison sur la tumeur et sur ses ramifications. Au bout de la troisième cure ce repère n’a pas bougé. Certains diront que tant que ça n’augmente pas c’est plutôt satisfaisant. Pour moi ça reste le minimum attendu et le minimum ne me convient pas.
Ce qui marche bien par contre sont les effets secondaires et leurs conséquences. Après bilan sanguin, il apparait que le foie et la bile sont plutôt en bon état; c’est tout le reste qui part à volo et particulièrement les problèmes de "ventre".
J’ai une grosse infection de l’intestin accompagnée d’un début d’ulcère. La difficulté à me remettre sur pieds dans les délais vient de s’expliquer. La cure de chimio du jour est repoussée d’une semaine et ce sera vraisemblablement la dernière, du moins de ce poison en particulier. Il y en a bien d’autres qui pourront me maintenir puisque c’est le mieux que je peux espérer à ce stade.
Carnet de bord d'un voyage que je n'ai pas choisi avec un cancer de la prostate. J’ai 53 ans, pas de gènes urinaires, pas de douleurs, pas d’antécédents familiaux, pas de symptômes de fatigue, pas de perte de poids. Sur les conseils de mon médecin traitant je fais un examen sanguin. Résultat, cancer de la prostate métastasé... Début du voyage avec mon cancer le 25 janvier 2012.
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