Société de malades



8 février 2013
 
Après une petite pose en images, il est temps de se reprendre et de donner un sens à ces vidéos. Toutes ces initiatives, les deux dernières pour être plus précis me laissent sans voix. Notre société est malade. Le cancer de l’humanité, c’est la misère et l’indifférence. Partout à travers le monde des êtres humains ne mangent pas à leur faim. Ce n’est pas un fléau réservé aux pays sous-développés, partout  dans le monde, c’est sur tous les continents, y compris chez vous.

Je ne suis pas en train de sombrer dans le misérabilisme du petit bourgeois qui culpabilise et s’apprête à faire un don, j’ai simplement envie de crier. Quand la douleur est trop forte, il ne reste que les cris pour tenter de se soulager. J’ai mal de voir cette indifférence, j’ai mal de voir cet isolement, j’ai mal de constater que nos politiques continuent de raisonner par rapport à des objectifs purement économiques, j’ai mal…

La douleur est insidieuse, je la connais bien, elle vient doucement et vous laisse le temps de vous habituer pour petit à petit prendre le dessus au point de vous assommer et d’anéantir vos capacités de défense. Il y a eu L’abbé Pierre dans les années 50 puis Coluche dans les années 80 qui ont crié plus fort que d’autres en donnant un sens à leurs colères par des actions concrètes. Tout le monde a applaudi des deux mains cet élan de générosité comme si c’était un exploit alors qu’il aurait fallu se rebeller pour que ce soit les gouvernements qui prennent en charge ces actions d’urgence.

Aujourd’hui les associations ne vont plus pouvoir subvenir à la masse grandissante de cette misère et de plus en plus d’initiatives individuelle comme « les incroyables comestibles » ou comme Sylvie et Patrice qui distribuent des repas sur Montpellier vont voir le jour. Leurs actions sont des plus importantes mais ne suffiront jamais. C’est à la base qu’il faut trouver une solution. La base c’est vous, c’est moi, tous ceux qui peuvent agir auprès des politiques pour les inciter à rendre le monde plus humain. La croissance, c’est partager le travail pour donner des moyens à tous. Le partage du travail et la répartition des richesses vont surement rendre moins riches ceux qui le sont déjà et ceux qui croient l’être, ce n’est pas grave, vous pourrez vous regarder dans la glace. 

Incitez vos maires à faire planter des légumes dans les jardins public, harcelez votre député de courrier pour lui demander de travailler sur des propositions de lois qui vont dans le sens du social et du collectif et non du capital, descendez dans la rue pour exprimer votre colère dès que vous en avez l’occasion, bougez…

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