30 mai 2014
Un grand nombre de personnes, y compris dans mes proches ne peuvent pas s’empêcher d’insérer dans leurs propos, et si ceci, et si cela, et si tu, en utilisant bien entendu le passé.
Qu’est ce que ça change, est ce que ça fait évoluer la conversation, est ce que ça amène une solution aux problèmes actuels, non !
L’utilisation du « SI » est corrodée comme un reproche de ce que vous n’avez pas fait ou pire pour les donneurs de leçons, ce que vous auriez dû faire.
Les seules retenues que j’ai de mon passé, en dehors des bons souvenirs de rigolades sont les expériences à ne pas renouveler. Pour autant, je ne vais pas me ressasser ces moments, ils font partie de ma vie et c’est surement grâce à eux que par la suite j’ai fait moins d’erreur, mais je ne regrette rien.
La vie n’a de sens que par le partage avec ses proches du temps présent et le profit qu’on en fait de son vivant. L’avenir repose sur l’espoir et un peu de chance.
La chance, j’en ai toujours eu jusqu’au jour où un certain résultat sanguin m’a mis le dos au mur. Plus que jamais j’ai envie de profiter de chaque instant, ce n’est pas de l’insouciance, c’est tout le contraire.
Et si je n’avais pas eu le cancer…
Carnet de bord d'un voyage que je n'ai pas choisi avec un cancer de la prostate. J’ai 53 ans, pas de gènes urinaires, pas de douleurs, pas d’antécédents familiaux, pas de symptômes de fatigue, pas de perte de poids. Sur les conseils de mon médecin traitant je fais un examen sanguin. Résultat, cancer de la prostate métastasé... Début du voyage avec mon cancer le 25 janvier 2012.
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