L'autre effet du cancer, la précarité sociale,



21 mars 2013


Après une journée d’examens, je ne peux rien dire de plus, les résultats sont expédiés directement à l’oncologue que je vois mardi prochain. 

Presque une journée de consacré aux examens, encore une qui sans travail et sans indemnités ne va pas contribuer à mon enrichissement.

Une étude réalisée en 2009 par la Ligue contre le cancer auprès de 55 Comités départementaux montre que l’aide sociale vient au premier rang des besoins exprimés par les malades :

  • 50 % des aides attribuées par les Comités départementaux sont affectés aux besoins de la vie quotidienne : alimentation ; paiement des loyers ; factures énergétiques...  
  • 21 % des aides concernent directement la maladie : achat de prothèses ; paiement de soins non remboursés...
  • 19 % portent sur des aides « humaines » : aide-ménagère, portage de repas... 
  • Enfin, les frais liés aux obsèques et l’aide à la construction d’un projet de vie. Les dossiers les plus fréquemment acceptés portent sur l’attribution d’une aide-ménagère.


Cette précarité sociale touche majoritairement les catégories des 40-60 ans, largement devant celle des 60 ans et plus, pour qui des dispositifs légaux spécifiques sont mieux encadrés
.

Pour ma part, je ne peux vous parler de précarité, du moins pour le moment. J’ai déjà écrit sur ce sujet en exprimant mon inquiétude sur le fait qu’en tant que travailleur indépendant ou en tant que gérant d’entreprise, nous n’avons pas de prise en charge autre que des assurances complémentaires qui sont particulièrement chères et, de fait, nous ne pouvons que continué à travailler malgré les examens médicaux et les traitements.
Mon bilan 2012 va être un des plus difficiles à passer. L’année 2013 se présente très mal et mes manques de présence sur 2012 se font cruellement ressentir, les commandes sont presque inexistantes. 

Un an après le début des traitements, la maladie continue de progresser, les traitements ne font que ralentir les effets, mais si on fait un ratio entre cette progression de la maladie et les effets des traitements, j’en suis strictement au même point qu’un an auparavant. Un taux de PSA aux alentours de 94. La seule différence est que la progression est de plus en plus ressentie. 

Donc, effectivement, si mon travail vient à disparaître, la précarité ne sera pas bien loin.

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