01 déc
2013
Le traitement
approprié à chaque patient dépend de nombreux facteurs, dont les plus
importants sont le degré de propagation et de la classification de croissance
du cancer de la prostate, de l'âge et de l'état général des patients ainsi que
d'autres maladies qu'ils peuvent avoir.
Si le patient
présente une maladie métastatique, cela signifie que le cancer s'est propagé ou
métastasé, à d'autres parties du corps. Le cancer de la prostate se propage
généralement aux os, il métastase rarement un tissu viscéral, tel que le foie
ou les poumons, mais les métastases des ganglions lymphatiques sont fréquents.
Il n'existe pas de
traitement curatif pour le cancer de la prostate métastasé. Les principaux
objectifs des traitements sont de ralentir la progression de la maladie, de
prolonger la vie et d'améliorer la qualité de vie du patient.
Je ne vous expose pas
les effets du Zytiga et de l’enzalutamide (Xtandi sous sa forme "commerciale") longuement expérimentés et
développés dans ce blog,je cherche simplement ce qui peut se passer après, quand
les effets de ces deux médocs arrivent au bout de ce qu’ils peuvent vous donner
comme « confort ». Parce que malheureusement, c’est souvent le cas…
C'est ce que j'ai vécu, et ce que je vis.
Voici donc ce que j’ai
péché dans mes recherches, avec toutes les réserves que l’on peut mettre
dessus, (recherches issues d’Internet)
Orteronel(essai clinique)
Jevtana
Le
Jetvana (ou cabazitaxel), Chimiothérapie du laboratoire Sanofi, est un
traitement destiné aux patients atteints d'un cancer de la prostate
métastatique hormonorésistant et dont la maladie a continué de progresser
rapidement sous chimiothérapie. Il peut être utilisé à condition que le
traitement précédent par le docétaxel ait été bien toléré. Il est administré en
perfusion toutes les 3 semaines. Il permet une survie moyenne de trois mois.
Le traitement coûte environ 4 600 euros par patient et par mois, pris en charge par la sécurité sociale depuis mai 2013.
Orteronel(essai clinique)
Orteronel, découvert
par Takeda, voie orale est un non-stéroïdien, une enzyme clé dans la production
d'hormones stéroïdiennes, y compris les androgènes.
OGX-011 (essai clinique)
OGX-011 (essai clinique)
En combinaison avec
la chimiothérapie chez les patients ayant un cancer de la prostate métastatique
résistant à la castration.
Ipilimumab (essai clinique)
Ipilimumab (essai clinique)
En association à la
radiothérapie dirigée sur les métastases osseuses les premiers résultats sont
prudents quant au degré de contrôle de la maladie qui semble avoir été limitée,
les événements indésirables ayant été importants.
Curevac (essai clinique patient n’ayant pas reçu de chimiothérapie)
Curevac (essai clinique patient n’ayant pas reçu de chimiothérapie)
Vaccin "contre
le cancer" pour les patients atteint de cancer métastatique de la prostate
résistant à la castration en cours d'essais cliniques entre mars et novembre
2013
Sipuleucel-T
Sipuleucel-T
Présenté comme « le
vaccin anti cancer de la prostate » au stade métastatique résistant au
traitement hormonal, connu aussi sous son nom commercial "Provenge"
Sa mise sur le marché
a été approuvée le 29 avril 2010 par l'autorité américaine des denrées
alimentaires et des médicaments, l'Agence américaine des produits alimentaires
et médicamenteux (FDA). Il a également reçu un avis favorable du Comité
européen des médicaments à usage humain de l'Agence européenne des médicaments
(EMA) en juin 2013
Il repose sur
l'utilisation des cellules dendritiques, qui sont des cellules présentatrices
d'antigènes issues de la moelle osseuse. Après une période in vitro, elles sont
réinjectées sur le patient, les cellules dendritiques devraient être en mesure
d'activer les agents du système immunitaire capable d'éliminer les cellules
tumorales résiduelles.
Le traitement se fait
en trois injections espacées de deux semaines.
Ce vaccin a un coût d’environ
74 000 € par personne, car il doit être fabriqué spécifiquement pour
chaque patient.
Après un suivi de
trois ans, on observe que 38 % des personnes ayant été vaccinées vivent plus
longtemps que les personnes non vaccinées. En revanche, ce rallongement est
court, de 4,1 mois. Les effets indésirables fréquents sont les frissons, la
fièvre et les maux de tête qui durent environ deux jours après l'injection.
BKM (essai clinique)
BKM (essai clinique)
Le BEZ235 ou BKM120 sont actuellement utilisés
chez les patients atteints du cancer du poumon, ce médicament est à l'étude dans
certains cas du cancer de la prostate, chez des patients dont le cancer est en
progression sous abiraterone (Zytiga).
Si le cancer de la
prostate se propage à d'autres parties du corps, les médecins traitent souvent
avec la thérapie hormonale. Mais après un certain temps, les effets bénéfiques
ne se prolongent pas. Si cela se produit, vous pouvez avoir un médicament
appelé abiratérone (Zytiga). Le cancer de la prostate peut s'aggraver malgré
abiratérone. Dans cette étude, les chercheurs se penchent sur deux médicaments
appelés BEZ235 et BKM120. Ils veulent savoir si avoir un de ces médicaments aux
côtés de l'abiratérone aide les hommes dans cette situation.
BKM120 est un type de
traitement biologique qui bloque l'activité d'un groupe de protéines appelées
PI3K . BEZ235 est un autre médicament de traitement biologique qui bloque
l'activité des deux PI3K et une protéine appelée mTOR . Les deux PI3K et mTOR
sont impliquées dans la croissance cellulaire. En les bloquant, on peut aider à
arrêter la croissance des cellules cancéreuses.
Et pour finir, l’espoir pour dans deux ans, mais ça c’est après…
Et pour finir, l’espoir pour dans deux ans, mais ça c’est après…
Nos
amis Canadiens, comme je l’ai souligné à plusieurs reprises, sont très en
avance sur cette recherche. Une équipe de chercheurs du CHU de Québec travaille
sur une approche prometteuse pour le traitement du cancer de la prostate.
L'équipe du
docteur Yves Fradet veut mettre au point un vaccin thérapeutique qui pourrait
non seulement éliminer les effets secondaires des traitements actuels, mais
également détruire toutes les cellules cancéreuses, même celles qui se sont
propagées à l'extérieur de la prostate.
Merci pour toutes ces bonnes et sérieuses informations qui ne nous sont malheureusement pas toujours fournies par nos oncologues.
RépondreSupprimerJe suis Québécois et j'ai maintenant 70 ans et mon cancer de la prostate a commencé à l'âge de 65 ans. Pendant 3 ans j'ai eu la paix croyant que mon problème était réglé, comme me l'avait prédit mon médecin traitant. Il est cependant revenu depuis 2 ans ou on le retrouve sous forme de métastases osseuses. J'en suis rendu au Zytiga. Que sera demain? Je ne saurais me prononcer, mais je garde l'espoir.
Paul