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Septembre 2014
Entre
1980 et 2000, le nombre de nouveaux cas de cancers a augmenté en France de 63 %. Il est estimé en 2012
à environ 355 354 et le nombre de décès lié au cancer à 148 378.
Le cancer de la
prostate à lui seul représente 53465, soit 19 % de la totalité des nouveau cas
en 2012, pour une mortalité de 8 876 malades. Pourtant, la prévention
reste quasiment inexistante.
Longtemps on a
considéré que le cancer de la prostate était un cancer de vieux et que sa
progression était tellement lente que ces malades mouraient d’autres choses.
Aujourd’hui il y a de
plus en plus de cas sur des personnes « jeunes » (entre 40 et 50ans)
avec une progression de la maladie que les médecins ont bien du mal à maitriser.
Malgré des progrès majeurs dans les traitements proposés, les décès devraient eux aussi augmenter, passant de 8,2 millions en 2012 à 13 millions en 2030, alors même que plus de la moitié de ces cancers pourraient être évités "si les connaissances actuelles étaient correctement appliquées".
"Les pays à bas et moyens revenus seront incontestablement les plus touchés car beaucoup d'entre deux sont mal équipés pour faire face à cette escalade du nombre de malades atteints de cancers", souligne Margaret Chan, la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son introduction au rapport publié par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC), une agence spécialisée de l'OMS, basée en France, à Lyon.
Réalisé avec l'aide de 250 experts originaires de 40 pays, le rapport "World Cancer Report 2014" passe en revue les principales données disponibles, au fil de plus de 600 pages.
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