2 décembre 2012
N'ayant pas le mental suffisamment ouvert et objectif, plutôt que de continuer à retourner le sujet de mon cancer dans tous les sens au risque d'interpréter de fausses informations, je préfère lancer un sujet plus léger (la bouffe) et prévoir le menu de noël.
Pour le reste j'espère que mes médecins répondront au courrier qui précède ce post.
Nous allons commencer par un inventaire avant de faire la liste des courses
Information issue du site http://www.anamacap.fr Association nationale des malades du cancer de la prostate
Les viandes
Les viandes comportent une forte proportion de graisses saturées et la cuisson altère les protéines.
En effet la cuisson est à l’origine de multiples processus d’altérations (: altération des liaisons hydrogènes, modification les acides aminés (désaminations, désulfurations, production de dérivés carboliniques puissants agents cancérigènes)), interactions entre protéines et glucides réducteurs.
Les viandes sont donc mauvaises quand elles sont cuites, bonnes quand elles sont crues (à condition de ne pas en abuser à cause des acides gras saturés). On pourra cependant tolérer une cuisson brève à basse température, préférer le maigre au gras et choisir des viandes de qualité irréprochable.
Les Charcuteries
Sont autorisées les charcuteries crues de qualité (la nourriture des porcs joue un rôle important).
Aujourd’hui la nourriture industrielle des porcs est souvent défectueuse.
Les charcuteries cuites sont exclues.
Le fois gras fait exception et est autorisé, ( enfin une bonne nouvelle) car la graisse d’oie est bonne.
Les oeufs
Comme les viandes l’œuf est nocif quand il est cuit , valable quand il est cru. Pratiquement seul le jaune sera gobé.
Les poissons
Le poisson cuit à la vapeur douce de préférence est acceptable. On préférera le poisson de mer au poisson d’eau douce, le poisson sauvage au poisson d’élevage (qu’il faut essayer d’éviter). On pourra avantageusement opter pour le poisson cru (mariné dans le citron)
Le poisson présente un avantage considérable sur la viande : ses protéines contiennent tous les acides aminés essentiels comme la viande (et contrairement aux protéines d’origine végétale) mais à la différence de la viande les graisses de poissons sont dans leur grande majorité insaturées. Ce qui est une différence majeure.
Les autres produits de la mer
Les coquillages, les crustacées, les mollusques sont permis même cuits. Les coquillages crus (huîtres, moules, palourdes sont même conseillés mais peuvent être une source de parasites.
Les Légumes et les fruits
Aucune restriction n’est à formuler à l’égard des légumes et des fruits. Une part importante sera accordée aux crudités. On recourra aussi à la cuisson à la vapeur douce.
La consommation de légumes (avec une part importante de crudités) et de fruits est à la base de du renforcement du système immunitaire à condition de respecter par ailleurs les apports nécessaire en acides gras insaturés et en protéines dans le cadre d’une alimentation hypocalorique équilibrée.
Les légumineuses
Les légumineuses sources de protéines végétales sont aussi recommandées.
Le soja et ses dérivés (lait de soja, tofu , yaourts de soja constituent d’excellents substituts du lait de vache et des yaourts classiques.
Aliments divers
Le miel et les pollens sont conseillés. Les graines germées particulièrement riches en diverses vitamines et sels minéraux présentent un très grand intérêt et peuvent être utilement rajoutées aux salades.
Carnet de bord d'un voyage que je n'ai pas choisi avec un cancer de la prostate. J’ai 53 ans, pas de gènes urinaires, pas de douleurs, pas d’antécédents familiaux, pas de symptômes de fatigue, pas de perte de poids. Sur les conseils de mon médecin traitant je fais un examen sanguin. Résultat, cancer de la prostate métastasé... Début du voyage avec mon cancer le 25 janvier 2012.
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