12 nov 2012
Là, nous ne parlons
pas d’étude, mais de vécu, du point de vue d’un malade qui rencontre ces paradoxes
tous les jours.
Commençons par la
prévention. Si longtemps portée par les associations, elle est devenue
aujourd’hui une cause nationale, un argument de communication politique, mais
ce n’est pas pour autant que les hôpitaux ont plus de moyen, plus de personnel
et plus de médecins. Pour les fréquenter régulièrement, je peux vous garantir
que les salles d’attentes ressemblent souvent à celles des grandes gares et que
la plupart du temps un médecin vous garde au maximum 10 minutes.
Je ne vais pas vous
faire la liste du catalogue des différents cancers, on ne parle bien que de ce
que l’on connaît, ce sera donc de la prévention du cancer de la prostate qui en
France est quasiment inexistante. Pas d’encart dans les journaux, pas de flash
à la télé ou à la radio. Pour le dépistage tout dépend du bon vouloir de votre
toubib de famille et du si décrié test de PSA que chaque homme est censé faire
aux alentours de 50 ans. Bien trop tard pour un grand nombre d’entre nous et
mal interprété pour d’autres qui vont vivre une part d’enfer avec la cohorte
des examens qui vont suivre alors qu’ils ont une simple infection.
Personnellement la biopsie qui a suivi le résultat de mon test de PSA m’a tout
déclenché et rien n’est plus comme avant. Je ne suis pas sûr que cette biopsie
était l’urgence du moment.
A ce jour, la Haute
Autorité de Santé rappelle qu’il n’y a pas de démonstration robuste du bénéfice
d’un dépistage du cancer de la prostate en population générale par dosage de
PSA, que ce soit en termes de diminution de la mortalité ou d’amélioration de
la qualité de vie.
Ben ! Faites le
quand même ce test et vers 40 ans me parait tout à fait raisonnable. Il y a de
plus en plus de « jeunes malades » sans explications particulière.
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