Alimentation et cancer, entre paradoxe et incertitude

12 nov 2013

Alimentation et santé sont de plus en plus liées avec  les termes paradoxe ou incertitude. Ce qui était bon hier ne l’est plus aujourd’hui, et pour faire plus court les grands laboratoires qui diffusent les pesticides sur notre planète pour des récoltes plus abondantes, ont également de gros intérêts dans la production de médicaments.
Le progrès a fait qu’il y a des pesticides et souvent des antibiotiques dans tout ce que l’on consomme y compris l’eau du robinet. Tout a été fait pour améliorer la nutrition sur les cinquante dernières années et en même temps le nombre de cancer augmente.
J’ai participé cette année à une enquête de l’INSERM qui suspecte fortement les pesticides d’être à l’origine d’un grand nombre de cancer de la prostate. Le département de l’Hérault est un des plus touché et c’est justement le secteur où avec la viticulture, les pesticides sont diffusés très généreusement.
Les cultures intensives appauvrissent les populations, les campagnes publicitaires, mangez 5 fruits et légumes par jour inondent nos murs, un grand nombre de populations se nourrissent mal, non pas par choix ou par culture mais par manque d’argent. Ces mêmes personnes tombent malade et n’ont pas les moyens de se soigner.
Ça peut vous paraître caricatural ou même un peu trop frondeur, mais la réalité est là, la nourriture a favorisé un grand nombre de cancer.
On ne peut donc que souligner les paradoxes de notre époque où les « remarquables progrès » s’avèrent incapables de réduire l’expansion de maladies étroitement liées à ce que nous consommons à table.

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