12 septembre 2012
Un port à cath ou chambre
implantable est un cathéter posé sous la peau, qui permet d’accéder facilement
à vos veines pour les perfusions. Il est composé d’un petit boîtier creux
(moins de 2 cm de diamètre) implanté sous la peau, en dessous de la clavicule.
Il est relié à un tube flexible fin (le cathéter) dont l’extrémité est placée
dans une grosse veine proche du coeur. L’intervention dure environ 30 mn.
J’étais invité à me présenter à
l’accueil du service ambulatoire de la clinique Clémenville à Montpellier à
8 :30 le matin. L’accueil après quelques formalités m’a dirigé vers ma
chambre de jour où une infirmière m’a expliqué la préparation avant
l’intervention qui aurait lieu d’ici 1h30, ça doit être le temps réservé pour
se conditionner parce qu’autrement je n’explique pas l’intérêt de venir si tôt.
Donc 1h30 plus tard un brancardier
très sympa est venu me prendre en charge pour m’emmener au bloc, un petit tour
dans les couloirs, ascenseur et de nouveau couloir, nous y sommes. Il me gare
entre deux autres patients aussi réveillés que moi en me disant à tout à
l’heure.
Là, je peux vous garantir que vous
ne vous sentez pas seul, c’est le hall de la gare St Lazare ce coin. 1 heure
plus tard, je suis toujours au même point avec de nouveaux voisins de brancards
à compter les vas et viens des soignants, médecins, personnels d’entretien. Je
connais un peu mieux les détails du week-end d’un certain Michel qui a passé
ses deux jours à faire la fête et la mauvaise humeur d’un soignant qui n’est
pas vraiment contant de son programme au tableau…
Un infirmier après vérification de
ma fiche m’installe dans une salle d’opérations. Mega badigeonnage au pinceau
de Bétadine, zone de l’intervention isolée avec du papier collant à la peau ne
laissant apparaître que la partie à travailler et matériels stériles installés pour
les intervenants.
Je suis un peu comme en camping un
jour de grand vent après que la tente se soit écroulée. C’est pas la tête qui
les intéresse, c’est le thorax donc je suis sous la bande de papier, pour moi
ce sera son sans lumière.
Le médecin se présente et m’explique
rapidement la position que je dois prendre et ne pas bouger. Une anesthésie
locale est effectuée : injection au niveau de l’épaule de produit anesthésique
permettant d’endormir la peau, ça brûle 1 minute et ensuite plus rien.
J’entends des bruits d’outils métalliques et je sens des mains qui bougent sur
la zone, le cathéter est introduit dans une veine situé au niveau du cou (veine
jugulaire interne). Il est glissé dans la veine jusqu’à la grosse veine du
thorax (veine cave).
Un peu plus bas sur le thorax, une
deuxième piqûre d’anesthésiant est réalisée, ça brûle comme la première et
rapidement ensuite, je peux suivre la conversation du chirurgien et de son
infirmière chirurgicale, le ton est décontracté et ne discute pas que de
l’intervention, c’est un peu comme dans n’importe quel boulot. Le boîtier est
installé et raccordé à l’extrémité du cathéter également placé sous la peau,
au-dessus de la poitrine. La mise en place du boîtier nécessite une incision de
la peau de 4 à 5 cm. Ensuite, une fermeture du cou et de l’emplacement du
boîtier est réalisée à l’aide de fils totalement résorbables. Le médecin me
demande de tousser pour vérifier si le tout est bien attaché, c’est cool, y’a
pas de fuite, pansements et au revoir.
Pas de salle de réveil pour ce type
d’anesthésie, Un brancardier me prend en charge et je suis de retour dans ma
chambre pour prendre une petite collation avant de rentrer chez moi.
A cause de la disproportion du
nombre de malades par rapport au nombre de soignants, j’ai attendu très
longtemps mais pour le reste, tout c’est passé à merveille sans douleurs.
bonjour moi aussi u la même intervention mercredi 6 novembre 2019 pour une durée de 1 an de séances de chimiothérapie avec produit perfusable AVASTIN ,tout vas bien je supporte bien ce produit la pour l'instant !
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