24 octobre
2012
En ce moment je passe mes journées à alterner des périodes de travail au bureau et des temps de bricolage dans la cuisine qui avance à cloche pied. La moitié du matériel étant en attente de livraison, je ne peux faire que la moitié du travail, donc si vous avez suivi, tout va prendre au minimum deux fois plus de temps que prévu.
En ce moment je passe mes journées à alterner des périodes de travail au bureau et des temps de bricolage dans la cuisine qui avance à cloche pied. La moitié du matériel étant en attente de livraison, je ne peux faire que la moitié du travail, donc si vous avez suivi, tout va prendre au minimum deux fois plus de temps que prévu.
Je suis un
peu habitué à tirer sur le temps. Depuis le début de la maladie il a fallu que
j’aménage mon temps en intercalant des moments de repos indispensable à la
guérison, et des périodes consacrées à l’entreprise. Le travail n’a pas baissé
pour autant, j’ai perdu énormément de marché, environ ¼ de mon chiffre d’affaire
annuel, alors, je suis obligé de travailler plus pour essayer de gagner de
nouvelles parts de marché. Travailler plus par nécessité en essayant de
travailler moins par obligation, je ne vous donne pas tous les codes de ce dilemme
mais c’est très, très chaud.
Après avoir
eu tous les renseignements possibles sur l’éventuelle possibilité de me mettre
en arrêt maladie, le compte est vite fait, ce n’est pas envisageable. Je ne
vais pas vous faire la complainte du chef d’entreprise qui pleure parce qu’il
cotise trop, mais quand même, force est de constater que le régime de
cotisation des entrepreneurs est un des plus cher en même temps qu’il est celui
qui couvre le plus mal les risques.
Je vais
donc continuer à cloche pied, comme mon chantier, continuer à travailler pour ne
pas perdre ce que j’ai monté. Plus j’avance dans le traitement, plus je suis
fatigué, ma jambe gauche est toujours invalidante et ma capacité à me
concentrer sur des dossiers est sérieusement diminuée. Mes collaborateurs, très
complaisants, me font gentiment quelques remarques à ce sujet à la relecture de
mes dossiers. Je leur en sais gré, sans cet appui, je passerai directement des
dossiers pleins d’aberrations à mes prospects et ça n’arrangerai sûrement pas
mes affaires au bout du compte.
Je viens de
passer plusieurs minutes devant mon clavier pour vous rédiger ces quelques
lignes, j’ai des douleurs dans la jambe, je ne peux pas resté assis trop
longtemps, il va falloir s’allonger une petite demi-heure pour récupérer. C’est
le rythme de mes journées qui devient habituel.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.