30 octobre 2012
Retour de ma journée marathon de chimio.
Les conditions d'accueil sont au top, une minute après l'arrivée au centre Val d'Aurelle, on est pris en charge et on a tout le temps de confier ses maux au médecin. À la déclaration du problème persistant de mon lymphœdème malgré le traitement, la première réaction du médecin est de vérifier l'état de la jambe et de prescrire un Doppler de contrôle pour confirmer son analyse et me donner des explications concrètes sur mon état de santé. Là où le bas blesse (pas celui de contention) c'est la réponse à mes interrogations sur ma perte de mémoire "courte", celle qui me sert à gérer, mais quel est ce mot qui défini si bien mon problème, ha oui, concentration, cette fameuse capacité qui sert à analyser les dossiers et à rédiger une proposition qui m'a toujours permis de concrétiser des marchés.
Hé ben mon p´tit gars, il va falloir faire avec, c'est un problème bien connu chez tous les patients de chimio. Au bout d'un moment, tu fonds les plomb, mais c'est normal, ça fait le même effet à tout le monde, donc on fait avec et on ne propose pas de solutions...
Pour le reste du marathon, c'est presque deux heures de salle d'attente pour avoir une chambre ou une cabine pour l'injection, parce que là aussi il faut retomber dans la réalité, il y a une telle recrudescence de cancer qu'il faut savoir être "patient" dans tous les sens du terme.
Carnet de bord d'un voyage que je n'ai pas choisi avec un cancer de la prostate. J’ai 53 ans, pas de gènes urinaires, pas de douleurs, pas d’antécédents familiaux, pas de symptômes de fatigue, pas de perte de poids. Sur les conseils de mon médecin traitant je fais un examen sanguin. Résultat, cancer de la prostate métastasé... Début du voyage avec mon cancer le 25 janvier 2012.
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