16 septembre 2012
Il y a des moments qui comptent plus
que d’autres dans la vie. La rencontre avec ma chère et tendre il y a 28 ans, j’ai
pris la foudre quand elle est rentrée dans le restaurant où je me restaurai
avec des amis, exactement comme dans les films et on ne s’en lasse pas, la
naissance de mes enfants et tous les bons instants qu’il y a eu après et encore
maintenant et l’Amitié avec tout les moments de bonheur que ça procure.
Je ne suis pas très famille en
dehors du cercle très serré, mes amis, c’est à la fois une famille que j’ai
choisie et une famille qui m’a adopté. Mes amis Bretons qui d’ailleurs ne sont
pas plus Breton que moi ont eu cette démarche il y a plus de 35 ans. A cette
époque j’avais environ 20 ans je travaillais avec lui dans une entreprise en banlieue
parisienne et nous nous étions retrouvés sur les mêmes notes d’humour, la même
joie de vivre et le même idéal de société. Ils formaient un jeune couple avec
un petit et elle attendait le deuxième. Tout aurait pu les inciter à préserver
leur vie privée.
Au lieu de ça, ils ont été les bras grands
ouverts en m’accueillant très régulièrement au sein du foyer. Je ne peux pas
compter le nombre de fois où je suis resté chez eux, le nombre de fois où nous
sommes partis en vacances ensemble…
La suite de la vie a fait que nous
sommes partis chacun vers d’autres destinées et malgré la distance, nous avons
très irrégulièrement continué à nous fréquenter dès que nous le pouvions. J’ai
transmis mon attachement à ces vrais, faux Bretons à mon épouse et à mes
enfants tout naturellement.
Cet été nous sommes partis en congé
sur Belle île en mer et au retour d’une semaine au paradis, juste avant
d’entamer ma première chimio nous nous sommes arrêtés chez eux pour une bolée
d’amitié qui m’a fait un bien fou et m’a donné encore plus de force pour
affronter la maladie.
Je leur ai téléphoné ce soir parce
qu’à l’heure de l’apéro, ils me maquaient. Nos échanges axés principalement
autour de la maladie m’ont regonflé les batteries, nous en avons rigolé tout en
gardant chacun pour soit la gravité de la situation.
Merci pour ce réconfort sincère qui
n’a rien de complaisant et de futile. Ils se reconnaîtront, je les embrasse…
Coucou tête de Turc,
RépondreSupprimerJe t'embrasse et pense fort à toi!
Le petit des bretons (celui qui jouait au kiki avec ton fabuleux deltaplane!)
Affectueusement
Ugo